Présenter la première version de l’outil CB-CIS en vue de son appropriation par les différentes parties prenantes du secteur de l’eau, c’est l’objectif que s’est fixé le Comité National d’Action de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement (CNAEHA), en collaboration avec le Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBaC), en organisant à Kinshasa, un atelier en marge de la journée mondiale de l’eau. 

C’est sous le thème : « la place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger », que cette journée a été commémorée. Placée sous le haut patronage de la Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Présidente du Comité National d’Action de l’eau, Elysée Munembwe Tamukweme, cette célébration a mis un accent particulier sur la valeur incalculable de l’eau que ce soit pour nos foyers, notre culture, notre santé, notre éducation, notre économie ou l’intégrité de notre environnement naturel. 

« Si nous négligeons ne serait-ce que l’un de ces aspects, nous risquons de mal gérer cette ressource limitée qui est irremplaçable », a-t-elle renseigné, avant de saluer les efforts du Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo de l’Université de Kinshasa (CRREBaC), qui a pris l’initiative de mettre en place le Système d’Informations sur les Ressources en Eau du Bassin du Congo, CB-CIS. 

Le présentateur de l’outil CB-CIS, le Professeur Raphael Tshimanga a expliqué son importance dans la gestion de l’eau, en précisant que la RDC, pays qui regorge plus de 60% d’eau du bassin du Congo, importe l’eau dans certaines denrées alimentaires comme le riz. 

Cette journée se veut donc un rappel à l’action a précisé la Vice premier Ministre, ministre du plan. « La responsabilité nous incombe à tous mais surtout aux dirigeants, car nous n’avons pas le sens de suivi », a-t-elle martelé. 

Sarah Mangaza