JME-2021 : Benjamin Toirambe, « plusieurs problèmes liés aux ressources en eau peuvent être résolus si l’on recourt à des solutions basées sur le respect de la nature »

Le secrétaire général à l’Environnement et développement durable, Benjamin Toirambe, a lors de la célébration de la journée mondiale de l’eau, rappelé que plusieurs problèmes liés aux ressources en eau peuvent être résolus si l’on recourt à des solutions basées sur le respect de la nature. 

Benjamin Toirambe, Secrétaire général au Ministère de l’Environnement et Développement durable. (photo, Diams Diamonika – Envuronews)

« Il importe dès lors de valoriser les infrastructures vertes et dans la mesure du possible, de les harmoniser avec l’aménagement d’infrastructures grises, par exemple, planter de nouvelles forêts,recyclage des eaux non conventionnelles,reconnecter les rivières aux plaines inondables ou restaurer les zones humides,orienter les caniveaux et les égouts vers les bassins de décantation… », a-t-il précisé. 

A l’en croire, la dégradation de la végétation, du sol, des cours d’eau et des lacs et les autres dommages causés à l’environnement dans le contexte de changement climatique sont effectivement à l’origine de nombreuses crises de l’eau à travers le monde. Il devient plus difficile quant à la disponibilité de l’eau dont la société a besoin pour survivre et prospérer.

 « Compte tenu de demandes d’eau exprimées par certains pays du Nord tout comme du Sud du continent Africain, je tiens à vous informer que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est bel et bien conscient de leur stress hydrique et estime qu’aucune solution n’est envisageable sans étude d’impact environnemental et social », a-t-il insisté. 

Il a par ailleurs rappelé que sans connaissance préalable des ressources en eau tant de surface que souterraines, et sans la mise en place des instruments technico-juridiques de la GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau), il est quasi impossible d’envisager un quelconque transfèrement des eaux de la RDC vers les autres bassins. 

«Nous ne devons pas chercher à résoudre une catastrophe tout en créant une autre aux conséquences incalculables », a-t-il déclaré. 

Notons par ailleurs que l’état de lieux de la CICOS élaboré dans le cadre de son Schéma Directeur d’Aménagement et de gestion des eaux, place la RDC en quatrième position après la République du Congo, le Gabon et la RCA en ce qui concerne le volume des ressources en eau renouvelable par habitant par an.

Alfred NTUMBA

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