Environnement : Les jeunes de la société civile environnementale invitent le premier ministre à désigner une bonne personne au ministère de l’Environnement

Les représentants des organisations des jeunes de la société civile environnementale ont dans un plaidoyer déposé à la primature recommandé au premier ministre, Sama Lokonde, de veiller à la nomination d’une personne venant de la société civile environnementale à la tête du ministère de l’Environnement dans le prochain gouvernement. Ils ont réaffirmé leur plaidoyer lors d’un point de presse organisé le samedi 06 mars à Kinshasa. 

« Fort est de constater que jusqu’ici, persistent plusieurs fléaux qui touchent négativement notre quotidien, notamment la problématique d’insalubrité dans presque toutes les provinces de la République Démocratique du Congo. Les phénomènes engendrant des maladies, inondations, érosions dont l’attention semble être toujours détournée au profit d’autres fins », peut-on lire sur ce document.

Par cette observation non exhaustive, ce groupe d’environnementalistes attend avec impatience l’annulation des droits d’acquisition des concessions forestières à haute valeur écologique, ainsi que de tout projet de transfèrement des eaux du fleuve Congo n’ayant pas abouti à une étude d’impact environnemental et social. Car pour eux de tels projets ne profitent pas à l’équilibre de l’environnement congolais.

« Nous attendons que le gouvernement rende opérationnel le Conseil consultatif national des forêts par rapport au contexte actuel pour l’accélération de validation des dossiers de reconnaissance des forêts des communautés locales et des peuples autochtones. Nous voulons la valorisation des zones à tourbières par des investissements fiables en leur dotant d’un statut particulier de protection selon la convention RAMSAR sur les zones humides afin de bien lutter contre le réchauffement planétaire », a déclaré Bertin Mbuya, l’un des acteurs sur place. 

Ces environnementalistes restent convaincus que l’amélioration du milieu de vie des congolais ne peut venir que des actes qui profitent à un assainissement durable. Ce qui permettrait à chaque citoyen de jouir d’un environnement sain et propices pour son épanouissement intégral comme le mentionne l’article 53 de la constitution.

« Il faut que le pays soit à mesure de pérenniser et d’approfondir l’éducation Environnementale dans l’éducation de base. Promouvoir la prise en compte des aspects environnementaux lors des processus de production dans tous les ministères pour un bien être communautaire sécurisé des générations en générations. Promouvoir le développement via la protection de l’environnement sur le plan Eco-touristique par l’amélioration des conditions sécuritaires dans les sites touristiques naturels et anthropiques», a martelé Bertin Mbuya. 

Notons par ailleurs que la promotion du reboisement et de l’agroforesterie à arbres fruitiers comestibles sont quelques recommandations reformulées  par ces acteurs environnementaux pour promouvoir la lutte contre la faim et le rechauffement climatique. 

Albert Muanda

NEWSLETTER

Inscrivez-vous à notre newsletter pour vous tenir au courant de nos activités.

You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *