C’est pour contrôler le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction et de lutter contre le trafic dédites espèces que l’organe de gestion CITES et le Service de Guichet unique intégral du commerce extérieur (SEGUCE RDC) , ont échangé sur une possibilité de mettre en place des modalités d’échanges de donnés à travers des interfaces informatiques. La rencontre a eu lieu ce vendredi 12 février, à Kinshasa.
« Nous avouons que ce système est très évolué et performant. L’outil qui vient d’être présenté en ce lieu se marie déjà avec ce que nous avons mis en place. C’est qui reste se sont les séances techniques pour pouvoir approfondir le travail de matérialisation des permis CITES au travers du guichet unique »,a rapporté Assani Kizungurava, DIRCAB/CITES.
Il était également inscrit à l’ordre du jour de cette réunion, les réflexions sur le moyen de contribuer à la mobilisation des recettes et de la mise en œuvre des recommandations internationales sur la question de sauvegarde des espèces, du contrôle du commerce international des espèces des faunes, ainsi qu’assurer la transparence autour de l’acquisition des permis de CITES, afin de lutter contre le trafic illicite de ces espèces de la RDC.
A en croire Freddy Tshintshimbo, responsable des opérations, l’idée de ce rapprochement est capital pour le pays du fait que les deux services vont conjuguer les efforts ensemble pour un même objectif.
« Ensemble nous avons relevé l’équivoque qui existait avant autour de la mission du guichet unique et de l’ICCN. Nous voulons que cet outil permette à tous les acteurs du guichet unique du commerce extérieur d’interagir de déposer ou de retirer une information », a-t-il déclaré. « L’idée pour nous est de considérer CITES comme un point d’entrée et de sortie où tout document qui est censé être délivré par une administration doit être effectué et réalisé à partir du guichet unique intégral du commerce extérieur. Parce que SEGUCE dans ses missions attend apporter un outil informatique qui est fonctionnel au travers de l’internet qui permet de stocker tous les documents réglementaires de l’Etat congolais ».
A en croire ces techniciens, depuis 2015, la RDC figure sur la liste noir des Etats n’ayant pas un système de sécurité adéquate pour tracer le commerce de ces espèces. Ceci à cause notamment de la mauvaise méthode plutôt archaïque mise à la disposition des services aux frontières.
« Désormais les permis que nous allons délivrer seront des documents publiques contrôlés. Ne peut avoir accès à ces outils que la population et les autres services qui travaillent aux frontières du pays».
Notons que les ingénieurs de deux services se réuniront de nouveau dans les prochains jours pour une réunion technique avant de procéder à la signature du protocole d’accord entre ces deux services étatiques.
Nelphie Mie