Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) a procédé au renforcement des capacités des acteurs de la société civile environnementale sur les exigences légales mises en vigueur en matière d’exploitation forestière en République démocratique du Congo. Cette séance de formation a eu lieu ce lundi 21 décembre à Kinshasa, avec la facililtation de la Cellule technique APV / FLEG du Ministère de l’Environnement.
Elle avait pour objectif global de renforcer les capacités de ces acteurs de terrain afin de leur doter des outils nécessaires à la gouvernance forestière. « Nous avons voulu transmettre notre savoir-faire en ce qui concerne la législation forestière aux membres de la Coalition nationale Contre l’Exploitation Illégale de Bois, tout en se basant sur le Code forestier et l’arrêté 088 qui englobe la réglementation sur l’exploitation forestière industrielle et artisanale du bois», a renseigné Jean Wabangawe, membre de la commission technique APV/FLEG.
Six principes complémentaires couvrant l’ensemble des dispositions législatives de ce secteur ont fait l’objet des leçons au cours de cette formation. Il s’agit de l’entité ayant une existence légale en République Démocratique du Congo, l’entité détenant les droits d’accès légaux aux ressources forestières, l’entité devant respecter les conditions légales relatives au travail et les droits des communautés locales et peuples autochtones, de la législation en matière de l’environnement et de la conservation de la diversité biologique, d’aménagement, d’exploitation forestière et de transformation du bois, ainsi que de l’entité devant respecter la législation en matière de transport, de commercialisation du bois, des obligations en matières économiques et fiscales.
« La mission que la coalition s’est dotée, consiste à faire le suivi ou d’observation indépendante de cas d’illégalités dans le secteur du bois et ressources naturelles. Ces dispositions législatives et réglementaires doivent être respectées pour que les opérations d’exploitations industrielles du bois d’œuvre menées dans les concessions forestières soient qualifiées légales», a déclaré Philippe Nzita, secrétaire exécutif de la CNCEIB.
Cette formation tombe au point nommé pour les benecifiiaires qui entendent apppliquer les leçons apprises lors de leurs prochaines missions de terrain.
« Désormais dans nos différentes missions, nous aurons des outils de collectes de données efficaces, prêtes et validées au niveau de la Commission technique du ministère de l’environnement. Il nous arrive de faire des missions sur le terrain sans pour autant avoir des bases solides en termes d’outil de travail. C’est la raison pour laquelle nous venons d’être nourris de ces outils », a renchéri Philippe Nzinta.
Au sortir de ce atelier, les bébficiaires ont promu de relayer les connaissances acquises à leurs collègues qui n’ont pas été présents à cette séance de travail.
Nelphie MIE