Conservation : Début à Kinshasa des travaux de la 28ème réunion ordinaire du Fonds pour le patrimoine mondial africain

Le segment technique de la 28ème réunion ordinaire du Fonds pour le patrimoine mondial africain  a démarré ses travaux, ce 30 novembre à Kinshasa. Cet atelier de deux jours se tient en marge de la réunion du Conseil d’Administration de ce fonds dont les travaux sont prévus le mercredi 02 décembre 2020, toujours à Kinshasa. 

Pour cette première journée, les réflexions ont tourné autour des efforts entrepris par la République démocratique du Congo pour sortir ses sites du patrimoine mondial de la liste des sites en péril. 

«Nous sommes déjà dans le processus des mesures correctives qui vont nous aider à corriger et donner davantage de valeur à nos sites. Nous avons un grand pas sur la croissance de nos gorilles (dans les Virunga), nous avons une croissance des girafes, des éléphants et des hippopotames  (dans la Garamba). La Salonga est en train d’être restaurée et réhabilitée », a indiqué le directeur général de l’ICCN, Cosma Wilungula. 

Tous les efforts pour barrer la route à l’exploitation des hydrocarbures dans les aires protégées de la RDC devront également être pris en compte dans cette démarche vers la restauration et la viabilité de 5 sites congolais inscrits au patrimoine mondial. L’ICCN attend  en effet, beaucoup de cette réunion dont les résolutions devront aider le Conseil d’Administration du Fonds pour le patrimoine mondial africain dans la prise de décision. 

«La République démocratique du Congo est au cœur du patrimoine mondial. Elle fait partie des pays qui abritent le plus grand nombre de biens sur cette liste. Ça c’est un point d’intérêt pour nous. La RDC fait face aux grands défis liés à la conservation des biens du patrimoine mondial. Notre rôle en tant que fonds du patrimoine mondial africain est de réfléchir au cours de cet atelier avec nos collègues, sur les voies et moyens que nous pouvons identifier pour faire face à ces défis», a déclaré le directeur exécutif de ce fonds. 

De son coté, l’UNESCO reconnait les grands progrès enregistrés ces dix dernières années dans l’accroissement de nombre de sites africains sur la liste du patrimoine mondial, en améliorant la conservation et la gestion des risques, en renforçant la participation des communautés et en augmentant les avantages pour ces dernières.

« La sauvegarde du patrimoine aide à créer des emplois, à promouvoir l’égalité des genres et à éliminer la pauvreté. Nous pouvons exploiter le potentiel du patrimoine pour créer des millions d’emplois décents, en donnant également un sentiment de dignité, d’inclusion et de fierté. En protégeant les ressources naturelles, les fleuves et les parcs, nous pouvons libérer des sources d’énergies renouvelables pour tous. C’est la bonne chose à faire, et le choix le plus judicieux. Tel est le message de l’UNESCO aujourd’hui« , a rappelé Jadot Kasongo, représentant le Directeur pays de l’Unesco à ces assises.

La RDC attend tirer réellement profit de la tenue à Kinshasa, de la 28ème réunion ordinaire. De profit à la fois politiques et financiers. A l’issue des travaux de ce segment technique, des recommandations pertinentes seront formulées par les experts, et un suivi sera fait pour aider le pays à redorer l’image de son patrimoine mondial.

Alfred NTUMBA 

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