Conservation : Saisie de 56 kg d’écailles de pangolin à la Garamba et des singes au Zimbabwe, la réaction du gouvernement de la RDC

Le Ministre de [‘Environnement et Dévetoppement durable de la République Démocratique du Congo, Claude NYAMUGABO BAZIBUHE, a exprimé son vif regret d’apprendre la saisie au Zimbabwe en date du 08 septembre 2020, de 32 spécimens vivants de chimpanzés en provenance de la Province du Haut-Katanga, en RDC. Il a également été mis au courant de la saisie ce mercredi 09 septembre de 56 Kg d’écailles de pangolins par les écogardes du Parc national de la Garamba, dans le territoire de Niangara situé dans la Province du Haut-Uele.

Le gouvernement de la RDC à travers son ministère de tutelle, condamne ces actes et promet de sanctions sévères à l’endroit de récalcitrants.

Si les singes en général, à part quelques-uns, sont partiellement protégés, en revanche, tous les grands singes (gorilles, bonobos et chimpanzés) et tous les pangolins (Manis spp.) sont intégratement protégés. Par conséquent, il est interdit de les tuer, de les blesser, de les capturer, de les détenir, de les vendre ou de les acheter vivants, morts ou leurs sous-produits ainsi que d’en consommer la viande, sous peine des sanctions pénales lourdes prévues par les lois susmentionnées, pouvant aller jusqu’à dix ans de servitude pénale. (NDLR, loi n”14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature et la loi n”82-002 du 28 mai 1982 portant réglementation de la chasse)“,

Notons que la saisie des singes a été effectuée précisément à Chirundu, ville frontalière de Zimbabwe et de la Zambie. Cette ville est située à quelques 400 Km de la capitate Harare, alors que l’envoi illégal est passé par le poste frontalier terrestre de Mokambo, dans la Province du Haut-Katanga, pour se diriger vers [‘Afrique du 5ud.

L’enquête se poursuit par les services techniques spécialisés zimbabwéens, en particulier le Zimbabwe Parks and Wildlife Management Authority (ZIMPARKS), en collaboration avec L’lnstitut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), pour identifier exactement les spécimens, objets de saisie au Zimbabwe, avant d’envisager leur rapatriement en République Démocratique du Congo, conformément aux dispositions de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Alfred NTUMBA

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