Forêt : A NIOKI, LES TRAVAILLEURS DE LA SODEFOR MANIFESTENT CONTRE LE MAUVAIS TRAITEMENT (Réaction)

Faisant suite à notre article publié le samedi 25 juillet, relatif à la marche des communautés de Nioki contre le mauvais traitement de la SODEFOR (Société de Développement Forestière) vis-à-vis de son personnel, http://environews-rdc.test:822020/07/25/foret-a-nioki-les-travailleurs-de-la-sodefor-manifestent-contre-le-mauvais-traitement/, la société a par l’entreprise de son avocat conseil, Maitre J.C Ngoma Tele, tenu à dissiper tout malentendu, et décrier la manipulation orchestrée pour saper ses efforts et son travail dans cette partie de la province de Mai-Ndombe.


« L’article ainsi publié à l’encontre de la SODEFOR SARL allègue des accusations très graves, diffamatoires et surtout Carrément mensongères d’autant plus qu’elles contrastent manifestement à toute réalité sociale des travailleurs de la SODEFOR SARL oeuvrant à Nioki y compris ceux de l’ensemble de la province de Mai-Ndombe », peut-on lire dans cette correspondance adressée à Environews RDC. Pour l’avocat conseil, tout est orchestré dans le but ultime, non seulement de nuire à la SODEFOR SARL mais aussi et surtout à la discréditer et à décourager ses dirigeants qui pourtant se battent continuellement, et ce malgré la crise mondiale inhérente à la pandémie de la COVID-19, à assurer leurs obligations sociales vis-à-vis du personnel ainsi que de la République démocratique du Congo en s’acquittant des impôts, taxes et redevances légalement prévues. De son coté, la délégation syndicale de la SODEFOR se dit surprise par le canal des réseaux sociaux, de la manifestation organisée par Janvier Mpamu, enseignant à l’Institut Charbrel de Nioki et coordonnateur provincial du parti politique ENVOL. Pour ce syndicat, l’organisateur de cette marche a manipulé quelques travailleurs en suspension de contrat conformément aux dispositions de l’article 57 du Code de travail, suite à la pandémie de la COVID-19, et a utilisé les élèves de son école pour organiser cette manifestation à la quête d’une popularité. « Le travailleurs est identifié par son nom, post-nom et numéro de matricule de la société et non par son numéro de téléphone. Tandis que sur la liste annexée au mémo, nous avons décelé des irrégularités tels que Monsembula Iyangwa n’est pas travailleur et Yenda Miché qui est élève à l’Institut Charbrel. Et pour les autres; nous ne les reconnaissons pas comme travailleurs au fait qu’ils ne portent pas les numéros matricules de la SODEFOR », précise le communiqué du syndicat. Quand au licenciement massif dont ont fait allusion les manifestants, le syndicat persiste et signe, « aucun travailleur de la SODEFOR n’est licencié jusqu’à ce jour. Comment peut-on évoquer l’indemnité de sortie pourtant le contrat demeure encore? ». Le syndicat rejette cependant en bloc toutes les accusations portées contre la société par les manifestants. « Nous travailleurs, étant encadrés par les organisations professionnelles, en cas de litige avec l’employeur, ils sont réglés conformément aux textes légaux et réglementaires et non par des manifestations politiques », conclut-il. La SODEFOR met en garde toute personne qui s’évertuerait de commettre à nouveau contre elle et ou ses dirigeants des accusations diffamatoires si graves sus décriées qu’elles n’hésiterait pas de la traduire devant la justice afin qu’elle subisse la rigueur de la loi. Fin de droit de réponse. Alfred NTUMBA

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