Salubrité : ETEC-ENVIRONNEMENT va accompagner la ville de Kinshasa dans la sensibilisation sur l’assainissement et le recyclage des déchets plastiques

En marge de la journée mondiale sans sac plastique instituée par les Nations Unies et célébrée le 03 juillet de chaque année, le ministère provincial de l‘environnement, tourisme et Aménagement de la ville a organisé un mini atelier pour conscientiser la population de Kinshasa sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement.

C’est dans cette optique que l’ASBL ETEC, connue pour ses services funèbres à travers la nécropole entre ciel et terre a saisi l’occasion pour présenter son côté écologique pour lequel, elle va s’investir aux cotés du gouvernement provincial dans la sensibilisation des masses.

« Nous avons deux volets. Le premier consiste à sensibiliser la population par rapport au tri. Le deuxième volet consiste à recycler les déchets plastiques. Nous avons voulu démontrer à l’Hôtel de ville à travers le ministère de l’environnement que si nous facilitons le tri, il y’a des opérateurs qui existent et qui sont intéressés par le déchet tout en le recyclant et en le mettant en valeur », a déclaré Eric Mukuna, responsable de communication de l’ASBL ETEC.

Au cous de ce mini atelier organisé dans la salle des réunions de l’Hotel de ville, plusieurs opérateurs évoluant dans le domaine du recyclage ont profité de l’occasion pour présenter leurs réalisations. Parmi ces opérateurs figure l’entreprise Clean Kin qui a décidé d’attaquer le mal par ses racines.

Elle a créé des filières de recyclage bien déterminées allant du papier au métal. Ces filières qui s’inscrivent dans un cadre global de recyclage dénommé Super 7 sont représentées par des mascottes, Dodi, Mitch, Pitch, et autres qui en disent beaucoup. L’entreprise a une capacité de recyclage d’environ 4000 tonnes des déchets par mois. Clean Kin envisage doubler sa capacité de recyclage d’ici quelques mois.

A Kinshasa, elle a installé une usine de recyclage des déchets plastiques. En cette première phase, l’usine s’emploie à produire des granulés, une matière première qu’elle vend encore à ses clients. Cette entreprise entend lancer dans un avenir proche sa propre ligne de production des biens de première nécessité issus du recyclage. Et, donner du travail à plusieurs milliers des kinois.

La présence de tous ces opérateurs du recyclage a été rendue possible grâce à ETEC-Environnement qui mène une opération d’identification des différentes opérateurs évoluant dans ce secteur en vue de renforcer une dynamique susceptible d’aider à mieux organiser la filière.

« Aujourd’hui dans notre recensement, nous avons pu identifier une vingtaine d’opérateurs. Grace à ce partenariat avec l’Hôtel de ville, nous aurons un mandat officiel de pouvoir non seulement lancer des ateliers mais également d’investiguer encore plus et identifier tous les opérateurs qui sont intéressés dans la filière plastique », a précisé Monsieur Mukuna.

En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormes quantités des sacs dont certains sont à usage unique et leur utilisation fait désormais partie du quotidien, notamment des kinois.

« Sur le plan de la santé, le plastique contribue à l’amélioration de condition de vie. Par exemple la brosse à dent et la bonne conservation des aliments. Mais les études ont montrés que certains produits chimiques présents dans le plastique peuvent causer des maladies parfois dangereuses. La prolifération des déchets plastiques plus particulièrement le sac plastique menace non seulement la faune et la flore mais aussi a un impact négatif sur le sol et le sous-sol dans le secteur de l’agriculture. Raison pour laquelle, nous devons relever le défi de produire globalement moins des déchets et de gérer autrement les déchets recyclables », a renseigné Didier Te Tenge Litho, ministre provincial de l’Environnement, Tourisme et Aménagement de la ville.

Nelphie MIE

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