Le Bureau Centrale de Coordination (BCeCO), de la République démocratique du Congo est en voie de devenir une Entité nationale accréditée au Fonds Vert pour le Climat (FVC), ce mécanisme des finances climatiques des Nations unies. Elle sera la deuxième entité nationale accréditée à ce fonds en Afrique centrale, après celle du Rwanda.
Avec ses 19 ans dans la gestion des projets, cette institution congolaise présente un profil qui a milité à son acceptation au Fonds vert pour le Climat, comme entité nationale accréditée. En effet, sa taille se situe entre 50 et 250 millions de dollars américains. Le BCeCO devra donc intervenir non seulement dans les projets de risque de catégorie C considérés comme les risques minimaux, mais, il envisage aussi intervenir dans les projets de risques de catégorie B.
« Nous avons l’expérience, les outils et les ressources pour pouvoir répondre aux exigences du Fonds Verts pour le Climat. Aujourd’hui nous avons les activités de préparation, pour mettre nos procédures à niveau, avoir des formations sur certains concepts du Fonds vert. D’ici six mois, nous serons aguerris pour pouvoir passer à l’étape d’accréditation », a précisé le directeur général du BCeCO, Théophile Matondo.
Selon lui, son entité s’attèlera notamment à la promotion de la politique nationale en matière des financements verts. Une fois certifié, le BCeCO devra verdir ses finances sans se détourner de ses missions initiales. L’entité nationale accréditée aura pour tâche entre autres d’accéder aux priorités de la RDC sur les changements climatiques, l’environnement et le développement durable.
« Nous sommes dans l’étape préparatoire où les experts nationaux et internationaux vont travailler avec le staff du BCeCO pour renforcer sa gestion et adhérer aux standard fiduciaires internationaux, afin de verdir une partie de cette institution en apportant les exigences socioéconomiques de la sauvegarde environnementale avec lesquels il n’était pas familier », a déclaré Hans Ndjamba, Autorité Nationale Désignée à la Coordination nationale du FVC.
Créé en Aout 2001, le BCeCo a été initié pour gérer les fonds des bailleurs et exécuter les projets du développement de la RDC, alors pays post conflit. L’activité préparatoire de son accréditation visent notamment à informer les parties prenantes de sa migration structurelle en deux branches dont l’une va continuer à s’occuper des activités émanant de financement des autres partenaires et et l’autre des activités du Fonds vert pour le Climat.
« Si le BCeCO est accrédité, il va jouer le rôle de l’entité accréditée nationale pour accompagner les projets à travers la RDC. Deuxièmement, dans le mécanisme Fonds vert, on a estimé qu’il y’a des pays qui peuvent accéder directement à certains fonds pour refinancer des activités au niveau national auprès des gens qui n’ont pas des moyens de développer des projets. C’est le rôle que le BCeCO va jouer également. Et, enfin, le rôle du partenaire de mise en œuvre des activités préparatoires », a informé Monsieur Ndjamba.
Une fois accrédité, le BCeCO pourrait servir de levier pour tous les autres pays de la sous région quant à leur accès aux financements du Fonds vert Climat. Notons par ailleurs que l’Asie de l’Est et le Pacifique restent les plus grands destinataires des finances climatiques.
Alfred NTUMBA
Un commentaire sur “Climat : Le BCeCO s’apprête à devenir l’Entité de la RDC accréditée au Fonds vert pour le Climat”
Très Bonne nouvelle pour la RD CONGO. la BeCeCo a fait preuve de sa bonne gestion en matière des projets et de gestions de fonds multibailleurs et nous le souhaitons bonne chance pour la suite.