Long Xin Sarlu (ex Maniema Union 2) aurait exporté un important volume de bois sous le label d’une autre entreprise ENCORE PLUS, issue de la même firme. La demande de cession adressée au ministère de l’Environnement et développement durable par la hiérarchie de Long Xin Sarlu fait mention de 29.194,924 m3 de bois d’œuvre déjà cédé à cette nouvelle entreprise, et par conséquent, l’entreprise chinoise demande au ministère d’entériner cette action.
Le ministère a-t-il entériné la demande de la géante chinoise de l’exploitation du bois d’œuvre ? Aucune source du ministère n’a voulu s’exprimer ni commenter cette question. Selon les observateurs, cette demande de cession de Long Xin Sarlu se justifie par le fait que l’entreprise sous son ancienne casquette s’est vue refuser son bois sur le marché international.
Pour passer outre ces contraintes, l’entreprise a opté pour la nouvelle stratégie pourvue qu’elle arrive à son résultat. Ce volume de bois cédé représente environ 15,7 millions de dollars américains, selon qu’il est établi que sur le marché, le prix standard par volume s’élève actuellement à 480 euros le mètre cube.
A en croire les analystes, un acte de cession n’est nullement illégal. Cependant, là où le bât blesse c’est quand l’on sait que Maniema Union 2, malgré le changement de sa dénomination, continue à exploiter en toute impunité le bois congolais. Ce qui laisse présager une sorte de complicité entre le ministère, qui selon les informations recoupées, aurait autorisé cette cession.
Alfred NTUMBA