Après dix années de préparatif, le Fonds Okapi a accusé réception de 14 millions d’euros de la coopération Allemande à travers KWF, et 7,4 millions de dollars de la Banque mondiale. De l’argent versé par les partenaires pour le démarrage de ce fonds devant soutenir les activités dans les aires protégées de la RDC.
« Dans 20, 30 et 50 ans on espère que le fonds sera toujours à mesure de subventionner les acteurs sur terrain. C’est vraiment un financement à long terme. Comme le pays est très vaste et pour des raisons d’efficacité, nous allons travailler avec les structures qui gèrent déjà ces aires protégées entre autre L’ICCN puis et ses gestionnaires subdélégués comme nous avons African Parks », a rassuréGuillaume De Rouville, directeur exécutif du Fonds Okapi pour la conservation de la nature en RDC.
L’autre étape de ce fonds sera celle de mieux connaitre le terrain et de voir quels sont les besoins qui existent auprès des différents gestionnaires des parcs. Pour cela, des visites de terrain seront organisées, pour recueillir auprès d’eux les besoins prioritaires de leurs aires protégées afin d’adapter l’intervention du fonds. Les aires protégées de Kahuzi Biega et de la Garamba seront les premières à être servies.
« Nous allons pouvoir mener une politique en conformité avec les autorités du pays évidemment en conformité avec L’ICCN, qui est l’acteur majeur dans la gestion des parcs ici au Congo. On va officiellement commencer à investir dans les parcs à partir de 2022. Pour la réussite du projet, nous comptons aller voir d’autres donateurs pour augmenter l’assiette de fonds, question de bien s’armer au moment des descentes sur terrain », a informé le directeur exécutif de fonds Okapi.
Dans le programme établi, le fonds okapi attend également prendre en compte les communautés locales et peuples autochtones. Cette prise en compte est motivée par le fait que les habitants de ces régions dépendent directement des aires protégées pour leur survie.
« Pour nous c’est essentiel de considérer les communautés locales, ce n’est pas juste de distribuer de l’argent pour défendre l’environnement de manière abstraite non. La défense de la biodiversité a des conséquences économiques et il faut prendre évidement en compte les populations qui vivent autour des aires protégées qui ont des revenus issus de ces aires protégée », a fait savoir Guillaume de Rouville.
Selon lui, l’un des aspects les plus importants serait de trouver des solutions pour que les populations qui vivent à l’intérieure, à l’extérieure et aux alentours de ces aires protégées trouvent des intérêts économiques tout en participant à la conservation de la biodiversité.
Albert Muanda