La résilience des systèmes de production agricole face au changement climatique en République démocratique du Congo a fait l’objet des échanges qui ont émaillés le deuxième forum des savoirs PANA organisé à Kinshasa, le mardi 21 janvier. Plusieurs acteurs ont pris part à ces assises qui doivent prendre fin ce mercredi.
Au cours de ces travaux, plusieurs informations relatives à la réduction de la vulnérabilité des communautés sensibles et les plus touchées par les effets néfastes du changement climatique ont été partagées.
« Je suis satisfait de vous annoncer que par rapport à l’agriculture, les projets executés par PANA, ont permis de mettre en place des paquets des technologies et une chaine d’approvisionnement en semences et toutes les techniques qui accompagnent la réussite des activités agricoles dans les villages où les projets sont installés », a indiqué Becker Katumbe, chef d’Antenne Pana AFE-Katanga.Les différents programmes mis en place par PANA, ont permis d’identifier 3 axes à savoir, la sécurisation des moyens de subsistance et de mode de vie des communautés rurales et urbaine. La gestion rationnelle des ressources forestières et la protection et la préservation des écosystèmes vulnérables des zones côtières.
Dans cette lutte le PNUD apporte son soutien technique et financier à la République démocratique du Congo. Ce programme centré sur les communautés rurales, met un accent particulier sur la vie des femmes et des enfants. Il s’exécute dans les quatre provinces de la RDC, le Haut Katanga, le Kwilu, le Kongo central et le Lomami.
Au regard des enjeux et de nombreux défis à relever pour la mise en œuvre effective des projets PANA, il s’avère nécessaire de sensibiliser les différentes parties prenantes sur la vulnérabilité de la RDC face aux effets néfastes du changement climatique au niveau national, provincial et sectoriel en termes de planifications de l’adaptation dans les plans de développement.
Signalons que dans la mise en œuvre du programme PANA, cinq projets communautaires ont été jugés éligibles lors de leur formulation pour bénéficier des financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et du cofinancement du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Fanny MENGA