C’est un bras de fer qui s’installe désormais entre les membres du GTCR-R. réagissant à sa destitution par le COPIL (Comité de pilotage), Julien Kabalako rejette en bloc cette décision, qui selon lui ne relève nullement pas de la compétence de ce Comité.
« Ni au COPIL, ni à l’AG, aucune recommandation n’a fait allusion au non renouvellement de contrat de staff de la Coordination nationale, moins encore celui du coordonnateur national qui est responsable d’un organe statutaire. Cette tentative est une supercherie du COPIL pour bouffer l’argent du projet avec toute la mobilisation faite par nous. C’est le début d’une longue crise pour la GTCR-R, si on ne fait pas attention », a déclaré Monsieur Kabalako.
Cette situation qui risque de lancer le discrédit sur la société civile mérite une concertation rapide au regard des allures qu’elle prend pensent les observateurs. Julien Kabalako qui n’entend pas desarmer, lance un appel en direction des partenaires techniques et financiers du GTCR-R, pour qu’une issue soit trouvé à cette crise qui se dessine au sein de cette organisation de la société civile.[irp posts=”9325″ name=”Environnement : GTCR-R, Julien Kabalako destitué de ses fonctions de coordonnateur national”]
« Cette situation impose une réunion rapide du comité des sages, puis une Assemblée générale extraordinaire au cours duquel, on adoptera avec les partenaires une feuille de route pour 2020 face à la situation avec un plan de suivi multipartite faite avec FONAREDD », a-t-il suggéré. « Il faut aussi en urgence que tous les partenaires (FONAREDD, PNUD, RFN, EFI) qui appuient le GTCR-R convoque une réunion en urgence ».
Réagissant notamment au motif évoqué par le COPIL, ce motif qui frise l’incompétence, Monsieur Kabalako a égrené quelques réalisations à son actif. ” Nous avons trouvé leGTCR-R sans siège, sans équipements, sans procédures internes de gestion. Après deux ans, le GTCR-R a un siège à Gombe avec des bureaux bien équipés aux standards requis. Nous avons des manuels de procédures, 15 coordinations provinciales avec deux unités payés chaque moi, nous avons un véhicule pour la mobilité…”, a-t-il précisé.
Alfred NTUMBA
2 commentaires sur “Environnement : GTCR-R, Julien Kabalako rejette sa destitution”
Mais quand finira ces fameuses guerres de positionnement? C’est très décevant!A cette allure les droits des communautés locales et peuples autochtones sont loins d’être promus et protégés. Triste triste
Mais quand finirons ces guerres des positionnements. Contre qui ou quoi luttons nous?
Le GTCR-R a semblé être une réponse au désordre longtemps semés par les tireurs des ficelles de deux GTCR il y a quelques années. Malheureusement je me rend compte que ce n’était pas un problème des institutions mais “d’homme”. Un vrai cercle vicieux!