La 7èmeédition de la Table ronde multi acteurs nationale sur la foresterie communautaire a vécu. Cette édition a été marqué par de recommandations pertinentes notamment, le recourt à l’expérience de l’UNESCO sur le technique de la sensibilisation, communication et information afin d’assurer le renforcement de capacité des experts étatique locaux et accompagnateur, ainsi que la traduction en langue nationale du guide méthodologique du plan simple de gestion.
« Cette 7èmeédition est une édition spéciale de par son focus, à travers les réflexions des participants, à travers les exposés qui ont été présentés ici, on a vu qu’il y a beaucoup de synergies qui peuvent être développées entre ce processus de foresterie communautaire, qui concerne les communautés locales et la réforme de l’aménagement du territoire qui se fixe l’objectif d’affecter l’espace à certains usages », a déclaré Théophile Gâta, directeur exécutif CAGDFT.
Bien que les efforts considérables soient fournis dans le secteur de la foresterie communautaire en RDC, la bonne réussite de ce processus réside dans le respect des procédures à suivre et des textes réglementaires qui régissent ce secteur.
« Le processus connait beaucoup de défis à relever, entre autre la maitrise même du cadre règlementaire qui régit ce processus par des parties prenantes à la base pour qu’elles comprennent que dit la loi pour procéder à la demande d’un titre, tout cela nécessite qu’un renforcement des capacités des communautés locales puisse continuer en mettant en place des outils, et des guides qui seront traduits en langues nationales » a-t- il renchéri.
Réparties en quatre groupes de travail avec des thématiques variés, les parties prenantes ont procédé à l’identification des actions prioritaires pour la prise en compte de la foresterie communautaire dans les processus et réformes en cours.
« Les travaux que nous avons amorcés durant ces deux jours, vont permettre à ce que la synergie que nous avons entre la foresterie communautaire et les nouvelles réformes en cours dans le pays puisse aller dans le même sens et arriver à renseigner au maximum. Entre autre, il s’agit de la réforme sur l’aménagement du territoire au niveau national qui a besoin des informations à la base pour avoir une politique nationale de l’aménagement du territoire », a souligné Jennifer Labarre, participante.
Signalons que cette septième édition qui a bénéficié d’un appui financier de Well Grounded, a été d’une ultime importance pour les différentes structures de la société civile, les communautés locales, les peuples autochtones, l’administration nationale et provinciale de tous les ministères dont les responsabilités versifient avec le processus de foresterie communautaire et de la reforme foncière.
Fanny MENGA