Depuis maintenant deux ans, la diminution des populations des éléphants dans certaines airées protégées de la République démocratique du Congo a freiné. Dans les parcs nationaux de la Garamba, Virunga et Salonga, qui jadis étaient considérés comme le bastion des braconniers, le massacre des éléphants connaît une diminution grâce aux efforts des différents bailleurs de fonds qui interviennent techniquement et financièrement dans ces parcs.
Bien que la situation semble s’améliorer, les menaces restent tout de même permanentes, comme le souligne l’alerte lancée récemment par le Fonds mondial pour l’environnement (WWF).
« La situation est très préoccupante pas seulement pour l’éléphant. Nombreux animaux sauvages sont gravement menacés par le braconnage généralisé », a déclaré Arnauld Jacques de Dixmude, chef de section Environnement et Agriculture à la Délégation de l’UE à Kinshasa. « Je veux croire que dans 2O ans l’espèce n’aura pas complètement disparu, dans les meilleurs de cas, elle subsistera dans quelques sanctuaires jalousement protégés, si la tendance actuelle n’est pas renversée ».
La question de la conservation de la biodiversité reste un enjeu crucial pour l’’Union européenne. A travers le Fonds européen de Développement, cette institution intervient financièrement en Afrique Centrale et plus particulièrement en République démocratique du Congo.
Cette intervention de l’UE en RDC va de paire avec le développement des communautés au tour des aires protégées. Selon ce cadre de la délégation de l’UE, la stratégie de son institution a pour mérite d’impliquer ces communautés dans les efforts de conservation qui apportent de bénéfices sur leurs conditions de vie.
« C’est par ce moyen là qu’on arrivera à faire que les communautés vivant au tours des aires protégées deviennent des alliées de la conservation et non des frustrées de la conservation », a-t-il précisé.
La situation reste très fragile
Malgré l’accalmie qui s’observe dans les aires protégées de la RDC, la situation de la protection de la biodiversité est loin d’être durable. Cela se justifie par les apports financiers extérieurs qui soutiennent les efforts de conservation. Dans presque toutes les aires protégées du pays. L’Etat congolais doit de manière souveraine, mettre de moyens conséquents dans ce secteur qui jusque-là reste majoritairement financé par les fonds extérieurs.
« Si l’apport extérieur devait stopper, le braconnage pourrait revenir très vite.il y’a un grand besoin de continuer l’aide publique au développement pour la protection de la biodiversité », a indiqué Arnauld Jacques de Dixmude.
Cette fragilité est exacerbée par l’énorme demande en ivoire des pays d’Asie, notamment la Chine qui représente le plus marché mondial de l’ivoire. Ce commerce lucratif organisé en contrebande reste l’épine dorsale dans la conservation des gros mammifères, dont les éléphants, les rhinocéros, mais aussi d’autres espèces comme le pangolin.
Les congolais devraient comprendre et s’approprier le bienfondé de la protection des éléphants et de la méga biodiversité que regorge leur pays.
Alfred NTUMBA
Un commentaire sur “Conservation : La diminution des éléphants a freiné dans certaines aires protèges de la RDC”
les massacres que subissent nos éléphants est due a la guerre car il servent de nourriture aux rebelles et leur dent ils s’en servent pour vendre. la diminution des nos éléphants est l’un de catastrophe a évité sur tous pour nous les conservateurs de la nature. car la terre que nous habitons n’est nous appartient pas , elle appartient a nos enfants et a nos petits enfants, il est de notre devoir de la protégé. allor aux autorité compétent donné des moyens aux personnes qui veulent protégé les éléphants de pouvoir travaillé afin que cette merveille naturelle n’est disparaissaient point.
mercis moi c’est l’ingénieur Mwanza jeancy je suis agronome est près a défendre notre nature.