Avec une superficie de 127.465 km2, l’ex-domaine de la Couronne royale Belge est doté d’un potentiel important en ressources naturelles. Malheureusement, cette richesse contraste avec la pauvreté de sa population estimée à 1,5 millions d’habitants, d’une part, et des pressions accrues sur ses ressources naturelles, d’autres parts.
La mise en œuvre de la décentralisation à Maï-ndombe, conformément à l’article 2 de la Constitution de la République démocratique du Congo et en application de dispositions offre une opportunité de gestion décentralisée des ressources naturelles. Ce, en intelligence de la loi n°15/004 du 28 février 2015 portant fixation des limites des provinces et celles de la ville de Kinshasa et la loi n°15/006 du 25 mars 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces.
Le projet intégré REDD+/Mushie (WWF/RDC) a facilité du 04 au 08 novembre 2019, à Inongo, un atelier d’échanges et validation d’un draft zéro du projet d’édit portant modèle d’un plan de gestion des ressources naturelles. Cela après le partage des leçons tirées de l’expérience du processus d’élaboration des plans locaux de développement (PDL) des terroirs et plan de gestion des ressources naturelles (PGRN) dans le territoire de Mushie à Maï-ndombe.
Au cours de cette séance de travail, Victor Vundu dia Massamba a présenté l’économie générale de ce projet. « Le projet d’édit est axé sur le processus de planification et de gestion des ressources naturelles. Il concerne toutes les activités et/ou processus ayant des effets sur l’aménagement du territoire », a-t-il indiqué.
Cet édit provincial vise la sauvegarde de tout territoire forestier riche en biodiversité, la protection des sites et espaces naturels et/ou réservés à la détente,le développement des filières agricoles, forestières, de l’élevage et de la pêche, la croissance démographique et l’amélioration de la sécurité alimentaire, l’amélioration des conditions de vie des communautés locales et peuples autochtones ainsi que la préservation des droits traditionnels et enfin, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles et le renforcement des capacités des parties prenantes, des structures et des filières.
Albert Bombole