Energie : Les nations unies annoncent de nouvelles normes pour l’évaluation des ressources en énergie solaire et éolienne

Les énergies renouvelables représentent désormais environ un tiers de la capacité de production d’électricité mondiale, les investissements dans l’énergie solaire photovoltaïque (PV) et l’énergie éolienne étant en augmentation. Plus de 180 GW d’énergie renouvelable ont été installés en 2018, dont 100 GW en énergie solaire photovoltaïque. Alors que les coûts des énergies renouvelables continuent de baisser, l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne sont désormais considérées comme concurrentielles sur le plan du coût, en kWh, des centrales à combustibles fossiles et représentent aujourd’hui les options les moins chères pour la production d’électricité dans de nombreux pays. La Commission européenne a inclus à la fois le photovoltaïque solaire et l’éolien offshore dans la stratégie à long terme pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Afin d’accélérer le passage aux énergies renouvelables, la CEE-ONU a élaboré un cahier des charges permettant de classer et de rendre compte des ressources en énergie solaire et éolienne de manière harmonisée au niveau international.

Les nouvelles spécifications permettront d’évaluer les ressources en énergie éolienne et solaire dans différents contextes géographiques par rapport aux sources d’énergie alternatives. La capacité des gouvernements et des entreprises à comprendre et à comparer les sources d’énergie concurrentes est essentielle pour naviguer entre les transitions et les transformations énergétiques.

Les spécifications, élaborées par une équipe internationale d’experts, font partie de la Classification-cadre des Nations Unies pour les ressources (UNFC), un système mondial utilisé par les pays et les entreprises pour classifier et consigner les ressources non renouvelables et renouvelables.

La CCNU est unique en ce qu’elle est un système de classification de toutes les ressources énergétiques et minérales et qu’elle comprend des directives relatives à la résolution des problèmes environnementaux et sociaux.

« Étant donné que les unités de production d’énergie solaire et éolienne sont relativement rapides à installer, les décisions politiques pourraient entraîner des progrès à court terme dans la transition énergétique durable des pays. Les technologies ont le potentiel de changer fondamentalement la manière dont l’électricité et les systèmes énergétiques plus larges sont organisés », indiqué un communiqué publié à ce sujet.

La prochaine étape des travaux de la CCNU sur le solaire et l’éolien consistera à élaborer des études de cas qui illustrent les applications du cahier des charges dans le monde réel et qui sensibilisent à leur valeur pour les investissements dans la production d’énergie solaire et éolienne. Fait important, la CCNU est appliquée au niveau des projets, ce qui permet de gérer des portefeuilles de ressources énergétiques mixtes. Le groupe d’experts sollicite l’intérêt des pays et des entreprises pour la préparation d’études de cas.

«Les spécifications solaires et éoliennes de la CCNU sont conçues pour classer les ressources énergétiques solaires et éoliennes de manière à refléter les phases de leurs projets de développement tout en permettant une comparaison avec d’autres ressources énergétiques», a déclaré Frank Denelle, président du groupe de travail EGRM sur les énergies renouvelables. «L’application de ces nouvelles spécifications dans des études de cas est la prochaine étape cruciale qui démontrera leur valeur unique à tous les pays et entreprises cherchant à augmenter leur production d’énergie solaire et éolienne grâce à une utilisation optimale de leurs investissements ».

Alfred NTUMBA

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