Avant le Sommet des Nations Unies sur les actions pour le climat, qui devait engager de nouvelles mesures ambitieuses en matière de lutte contre le changement climatique, la Coalition for Urban Transitions a partagé un rapport de nouvelles recherches permettant de quantifier les avantages économiques, sociaux et environnementaux pour les gouvernements nationaux qui soutiennent le développement du carbone zéro dans leurs villes.
« Ce nouveau rapport de la Coalition pour les transitions urbaines, intitulé Climate Emergency, Urban Opportunity, illustre la nécessité pour les gouvernements nationaux de soutenir le développement de villes propres, connectées et compactes afin de favoriser la prospérité économique et de faire face à l’urgence climatique mondiale », peut-on lire dans le communiqué.
Ce rapport s’appuie sur un effort de recherche de trois ans mené par une coalition de 50 instituts de recherche parmi les plus réputés au monde, de réseaux de gouvernements nationaux et municipaux, d’investisseurs, de fournisseurs d’infrastructures, de sociétés de conseil stratégique, d’organisations non gouvernementales et de mouvements sociaux.
Les investissements dans les mesures visant à réduire les émissions de carbone dans les villes devraient atteindre près de 24 000 milliards de dollars d’ici 2050. Les mesures à faible émission de carbone dans les zones urbaines peuvent soutenir 87 millions d’emplois d’ici 2030 dans des secteurs tels que les énergies propres et les transports publics.
Réduire de 90% les émissions des villes nécessiterait un investissement de 1 800 milliards de dollars américains, mais générerait des recettes annuelles de 2 300 milliards de dollars américains en 2030 et de 7 000 milliards de dollars américains en 2050.
La Coalition for Urban Transitions est une initiative spéciale de la nouvelle économie climatique. Elle est gérée conjointement par le World Resources Institute Ross Center et le groupe de leadership sur le climat de C40 Cities.
Alfred NTUMBA