A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 05 juin, le géographe Wally Kawaya, dénonce depuis la ville de Tshikapa où il vit, un comportement fâcheux de la population de sa région à l’égard de l’environnement. Des actes contraignants aux normes de protection et de préservation de l’environnement qui restent impunis par l’Etat congolais.
Kasaï n’a ni parc, ni réserves
Le Kasaï ne regorge d’aucune aire protégée, cela n’est pas une raison, pour ce géographe de ne pas sensibiliser les populations de cette région aux notions de préservation de l’environnement, qui restent méconnues de la population Kasaïenne, « L’homme de Tshikapa ne respecte pas l’environnement », souligne-t-il.
Rappelant que l’environnement est le cadre de vie composé de la biocénose et du biotope, ce géographe en formation, rien n’est plus malheureux pour l’homme de détruire son milieu de vie pour satisfaire ses besoins éphémères
Pour ce scientifique, il suffit d’observer la disparition de certains êtres vivants, l’augmentation de la faim, la crise alimentaire, le bouleversement des chaines alimentaires, des saisons, le gaz à effet de serre pour s’en rendre compte.
« Les gens font de la chasse en désordre sans respecter des normes de la chasse. Ils entraînent la disparition des espèces sur le sol congolais. A cette activité s’ajoute abattage non contrôlé des arbres et l’exploitation illégale des forets. Aujourd’hui certaines plantes comme le Limba, l’acajou, Lebrun, recherchées suite à leur multiple usage ont complément disparues de la région, un manque à gagner pour la province », s’est plaint Wally Kawaya.
Suite aux multiples conséquences qui découlent de la pollution, il est temps pour le congolais de cesser de rêver car les effets de changement climatique sont sous le nez de tous. Wally Kawaya estime par ailleurs qu’il est temps de se rattraper de ces actes destructeurs.
« Après avoir été satisfait de leurs activités agro industrielles, les exploitants doivent penser à reboiser et à constituer des nouvelles forêts pour régulariser la température de l’atmosphère. Il faut aussi protéger la faune en développant le secteur d’élevage des animaux et cet homme doit éviter l’utilisation des véhicules usés, de feux de brousse qui sont des activités de pollution par excellence », suggère-t-il.
A en croire ce scientifique, lorsqu’un maillon de la chaine alimentaire est menacé, c’est presque tous, par la suite qui les seront. Si l’effet de serre qui est actuellement au centre du réchauffement climatique ne pas pris en compte, l’homme verra son écologie se désagréger au fil du temps.
Pour préserver la couche d’ozone de sa destruction totale, ce géographe du Kasaï invite ses concitoyens natifs de Tshikapa à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre afin de se préserver des conséquences due à la hausse de température.
Albert MUANDA