Depuis quelques décennies, la célébration de la Journée mondiale de l’environnement marque le point d’orgue de l’inquiétude sur la trajectoire qu’a pris notre planète, dès l’instant où l’homme s’est résolu de faire de l’industrialisation le fer de lance de son développement. Aujourd’hui, le pronostic vital de la terre continue d’être très engagé. De quoi pousser une certaine opinion à se demander si réellement la célébration du 5 juin vaut encore tout son sens, ou par contre devrait-elle considérée comme le moment où l’homme a décidé de torpiller l’équilibre de la nature. Avec une sixième extinction de masse qui profile à l’horizon, la difficulté de limiter la température mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère préindustrielle, la prolifération des catastrophes naturelles, telles sont les charges qui pèsent sur l’homme qui célèbre l’environnement ce jour.
Tous les rapports dressant le bulletin santé de la terre affirment à l’unanimité que, le comportement de l’homme est responsable de la fureur de la nature qui, à tout prix s’obstine à reprendre ses droits.
« Le tableau de l’environnement au niveau mondial est très sombre aujourd’hui dans la mesure où les problèmes environnementaux sont plus nombreux actuellement, qu’en 1972 lorsqu’il a été décidé par l’ONU de consacrer la date du 5 juin à l’environnement », a renseigné Steve Bondo, environnementaliste.
La pollution, thème choisi pour cette célébration de 2019 est l’un des problèmes environnementaux majeurs qui suffoquent la planète. Neuf personnes sur dix dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la santé. Une crise qui demande des actions rapides et radicales.
L’état dans lequel se trouve la terre à ce jour est consécutif à l’avidité de l’homme. L’agriculture, les activités domestiques, les installations industrielles, les transports et les déchets sont pointés du doigt, comme principales sources de pollution. En cherchant à hisser son mode de vie à un certain niveau, l’homme se retrouve aujourd’hui pris dans le piège qu’il a lui-même conçu.
Près de 8,8 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution. Des chiffres qui font froid dans le dos. Malheureusement, la sonnette d’alarme que tirent chaque fois des professionnels de la santé reste inaudible par plusieurs personnes.
La gestion des déchets plastiques actuellement en est une illustration parfaite. Aux quatre coins du monde, les espèces marines font le frais de la pollution par les plastiques.
Malgré les multiples messages invitant à changer notre mode de vie en adoptant un style sobre en carbone, les actes ont difficile à suivre.
« Pour activer notre lutte visant à protéger l’environnement, il est important que les actions mondiales doivent être accompagnées par des actions nationales et individuelles », a déclaré steve Bondo.
A en croire cet environnementaliste, les petits gestes en faveur de l’environnement posés par plusieurs personnes peuvent avoir un impact positif et visible.
De l’avis de tous les amoureux de la planète, il est grand temps que nous écoutions le cri de la terre, blessée de mille façons par l’avidité humaine. Car la terre peut bien se passer de l’homme, l’inverse est totalement impossible.
La rédaction