En République démocratique du Congo, les grands centres urbains sont le plus exposés à la pollution sous toutes ses formes. Les villes de Kinshasa et celle de Lubumbashi, respectueusement, capitale administrative et capitale économique du pays connaissent une pollution accrue due au transport et aux ménages a déclaré le ministre congolais adj. Intérim, Franck Mwedi di Malila, dans son adresse à la nation, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement (JME).
« Le choix de ce thème en appelle à la conscience de chacun dans la mesure où la pollution de l’air demeure une préoccupation majeure au regard des conséquences néfastes qu’elle entraine sur la santé et l’environnement », a-t-il précisé. « La pollution de l’air consiste en l’introduction directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances, de vibrations, de chaleur ou de bruit dans l’air, susceptibles de porter atteinte à la santé ou à la qualité de l’environnement ».
Grâce à ses forêts, la République démocratique du Congo demeure une solution à la produites en grande partie par les industrielles, à travers le monde.
Pour se conformer aux objectifs du Développement durable, à toutes les traités et conventions internationales, le ministère de l’Environnement et Développement durable s’engage pour cette année, à élaborer des politiques sectorielles nationales en matière de pollution et de la protection de l’environnement.
La RDC entend également promouvoir et mettre en œuvre les modèles locaux et communautaires de gestion de déchets, finaliser l’étude institutionnelle du secteur de l’assainissement et enfin, mener des activités de reboisement et de sensibilisation des parties prenantes sur le rôle de séquestration de CO2produits par les activités anthropiques.
« Afin de combattre les effets du changement climatique, mon ministère va procéder au lancement de l’initiative dénommée, 1 milliard d’arbre pour le climat à l’horizon 2023, par l’intermédiaire du Fond Forestier National. C’est dans ce cadre que je saisi l’occasion d’exhorter les élus du peuple au travers les deux chambres du Parlement à l’adoption du projet de loi portant ratification de l’Amendement de Kigali sur les Hydroflurocarbures (HFC), compte tenu de son pouvoir de réchauffement global plus élevé que le CO2 », a-t-il informé.
Notons par ailleurs que depuis l’arrivée au pouvoir de Félix – Antoine Tshisekedi, l’on sent un réel besoin de la bonne gouvernance des ressources naturelles du pays. Le président de la République veut faire de l’environnement l’un des principaux piliers de son quinquennat.
Alfred NTUMBA