Genève : Les 10 engagements de l’Afrique pour réduire les risques de catastrophes

Le continent africain reste l’un des plus touchés de la planète par les catastrophes naturelles. Au cours de ces dernières décennies, le continent a subi de plein fouet, les inondations, les maladies et plusieurs épisodes de sècheresse. Avec plus de 1000 personnes tuées par le Cylone Idai au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe, cette tragédie dont les estimations préliminaires indiquent que les pertes économiques directes causées pourraient dépasser 750 millions USD, est l’une des preuves de la fragilité de l’Afrique.

Opening Ceremony, Room 1 – Photo: © UNDRR/Antoine Tardy.

Dans une déclaration publiée ce jeudi 16 mai à Genève, l’Afrique se lance un défi à atteindre les dix engagements pour prévenir et réduire les risques de catastrophes. Ceci, malgré les ressources limitées et les défis auxquels le continent est confronté dans la mise en œuvre et le suivi du Cadre d’action de Sendai et du Programme d’action.

« Nous allons prioriser les actions suivantes. Prendre des mesures concrètes à tous les niveaux pour renforcer les capacités institutionnelles et les cadres réglementaires afin de coordonner, surveiller et examiner efficacement la mise en œuvre duProgramme d’action du Cadre de Sendai 2015-2030 en Afrique »,indique la déclaration.

L’Afrique entend par la même occasion accélérer l’élaboration et la mise en œuvre de politiques, stratégies, plans et cadres juridiques, ainsi que de mécanismes de financement des risques nationaux et sous régionaux inclusifs, en mettant un accent particulier sur les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes affectées de manière disproportionnée par les catastrophes.

« Lors de l’élaboration de stratégies, de plans ou de programmes de RRC, l’accent sera également mis sur une meilleure compréhension des liens entre le changement climatique, les catastrophes, les déplacements et les conflits », peut-on lire dans ce communiqué.

Selon l’esprit de cet acte d’engagement, les systèmes d’alerte précoce multirisques devra être mis en exergue afin d’améliorer les services climatologiques et élargir leur portée, en vue d’une préparation, d’une intervention, d’un redressement et d’une reconstruction efficaces à tous les niveaux, a indiqué Godefrey Bahigwa, Directeur du Département de l’économie rural et Agriculture de la Commission de l’Union Africaine.

Il sied de signaler qu’au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré une croissance socioéconomique significative. Cette évolution positive devrait se poursuivre dans les années à venir. Néanmoins, le continent reste extrêmement vulnérable face aux aléas naturels et anthropiques, auxquels sont exposés des millions de personnes, entraînant des pertes en vies humaines et des moyens de subsistance, provoquant ainsi des conflits, des migrations, des déplacements, l’insécurité humaine et des problèmes humanitaires qui inversent les acquis du développement.

Téléchager la déclaration ici REVISED- Draft Africa Position to 2019 GP-06 May

Depuis Genève, Alfred NTUMBA

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