En vue de pallier au manque d’une main d’œuvre qualifiée dans le domaine des ENR (énergies renouvelables) en RDC, l’Institut National de Préparation Professionnelle a invité les jeunes à se lancer dans ce domaine considérer comme prometteur pour l’avenir du pays. Cette annonce a été faite lors de la 2ième édition de la Conférence internationale organisée ce dimanche 05 mai à Kinshasa, dans le cadre du programme Podium des distingués, placée cette fois-ci sous le thème « intelligence artificielle, créativité, innovation et croissance».
« Notre pays a un problème très sérieux dans le cadre des énergies et donc, il faut commencer par former la main d’œuvre qualifiée qui va devoir pérenniser tous les projets en énergies renouvelables qui vont venir dans notre pays. C’est pour ça que nous avons lancé un projet pour les jeunes afin de rendre utile leur expertise dans ce domaine », a déclaré Idris Mufuka, chef de service Energies renouvelables à l’INPP.
Selon les analyses, multiples raisons sont à la base du blocage de ce secteur notamment la politique. Cependant il est suggéré une mise en place de la politique énergétique devant faire de l’accès à l’énergie un droit constitutionnel.
Aucun projet d’intelligence artificielle ne pourrait être possible sans énergie a indiqué les experts. Cette conférence internationale était aussi une meilleure occasion pour ce responsable de l’INPP d’inviter les jeunes congolais à multiplier les efforts pour développer des stratégies devant favoriser la production de l’énergie dont notre pays a besoin.
« Puisque cette activité entre dans le cadre de l’évolution de la technologie que notre pays est en train de chercher, il faudra lancer un message à nos compatriotes pour qu’ils arrivent d’abord à vulgariser les métiers verts comme nous le faisons à l’INPP et aussi conscientiser les jeunes de bien vouloir apprendre. C’est de cette façon que nous allons acquérir des compétences et maximiser la main d’œuvre. », a-t-il renchéri.
Par ailleurs Idris Mufuka appelle les jeunes congolais à s’actualiser afin de s’adapter plus facilement aux réalités mondiales dominées par l’intelligence artificielle. Toutes fois l’intégration de la femme dans ce projet reste capitale. Car estime-t-il, le projet « ELENGE NDE MOSALA » lancé par son institution vise non seulement à aider le jeune et la femme à protéger son environnement, mais aussi à augmenter le taux de desserte en énergie électrique.
Charlie LUTEZA