Améliorer la gouvernance forestière à travers un processus indispensable de concertation entre toutes les parties prenantes concernées dans le secteur de forêts en RDC tels est l’objectif poursuivis lors du deuxième atelier sur l’opérationnalisation du conseil consultatif national de forêts qui a lancé ses travaux ce jeudi 21 février, à Kinshasa.
Ces assises de deux jours ont servi de cadre pour les différentes parties prenantes concernées par la gouvernance forestière en RDC, afin d’identifier les failles de la première session organisée l’année passée pour les corriger au cours de cette présente session.
« Nous recherchons les voies et moyens pour faire fonctionner cette structure importante. Une structure de consultation avant toute décision par le ministre ayant les forêts dans ses attributions pour l’affectation ou la gestion durable des ressources forestières dans le pays », a indiqué José Ilanga, directeur de foret au ministère de l’environnement.
Les participants à ces assises devront également établir une feuille de route assortie des actions à mener en vue de rendre plus performent cette plateforme. Ils ont par la même occasion balisé les différents qui interposaient les différents ministères impliqués dans la gestion des ressources forestières, notamment le Ministère de l’aménagement du territoire et le ministère de l’intérieur.
« On ne peut pas parler aujourd’hui de l’affectation des forets dans notre pays sans penser à l’aménagement du territoire ; ainsi que du ministère de l’intérieure, suite à leur rôle dans la sécurisation du territoire et dans la sécurisation de l’exploitation des ressources naturelles du pays. On ne peut pas créer une structure sans en assurer son fonctionnement en termes d’appui financier », a déclaré Monsieur Ilanga.
Au cours de ces travaux, les participant ont produit des amendements du décret et formulé des recommandations qui seront soumis à l’autorité. Plusieurs acteurs du secteur de forêts ont pris part à ces assises.
« Nous sommes plus ou moins convaincu maintenant que toutes les parties prenantes sont là. Nous avons le ministère de l’environnement qui le porteur même du projet, nous avons les autres ministères sectoriels dont les activités ont de rapports avec le secteur de l’exploitation et de la valorisation des ressources forestières, nous avons la société civile et les partenaires au développement », a-t-il précisé.
Fanny Menga