C’est sur une note satisfaisante que s’est clôturé le forum des parties prenantes sur la gestion durable des forêts et le développement des réformes de gouvernance forestière , organisé par la CEFDHAC (Conférence sur les Écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale), du 6 au 8 décembre à Kinshasa.
Cette rencontre qui a réunis les experts de différents secteurs, a permis l’aboutissement d’une note de contribution à la définition des stratégies de la gestion durable des forêts de la RDC. Au cours de ces travaux, un consensus sur les réformes du secteur forestier en cours a été trouvé, et le mémo adressé aux futurs décideurs du pays afin de préserver et gérer durablement les forêts congolaises a été adopté.
« Il était question pour nous d’être concret en produisant des livrables concrets, parmi lesquels il y’a la note de contribution des parties prenantes, mais aussi le mémo adressé aux candidats députés nationaux et présidents de la république », a déclaré Ngoy Isikimo, président national du CEFDHAC.
Il a été décidé également de saisir du contexte de la campagne électorale, une opportunité de sensibiliser tous les candidats aux élections présidentielles du 23 décembre. Pour les organisateurs, il est donc important que des thématiques comme : l’assainissement au secteur forestier et faunique, l’élaboration de la politique forestière, la lutte conte l’exploitation illégale et l’impunité des criminels forestiers devront faire l’objet de la sensibilisation de ces challengers.
« Dans presqu’un mois, le pays aura des nouveaux dirigeants, il faut donc qu’ils soient informé de problèmes du secteur afin que les solutions puissent être trouvées », a souligné Simon Diambilayi, membre du collège d’orientation CNCEIB.
A l’issue de ces travaux de trois jours, quelques recommandation ont été formulées notamment, redorer l’image du secteur forestier, renforcer la participation de la société civile environnementale à la prise des décisions, promouvoir des approches innovantes valorisant l’économie verte, mettre en place les alternatives appropriés et adaptées en faveur des communautés locales et les peuples autochtones, développer l’écotourisme dans le cadre du partenariat public-privé et enfin valoriser et domestiquer les produits forestier non lignés.
La CEFDHAC reste optimiste quant à l’implication du MEDD (Ministère de l’Environnement et Développement durable), dans la mise en œuvre des recommandations de ces travaux. Ce forum national sera suivi de la campagne d’information et le dépôt du mémo auprès des partis politiques de la République démocratique du Congo.
Charlie LUTEZA