Santé : Seulement 1/10 du budget général de la RDC consacré à la santé

Comment lutter contre la résurgence des épidémies et des maladies endémiques qui dictent leur loi funeste aux populations congolaises dans certaines parties du pays? La représentation nationale octroie le dixième du budget national au secteur de la santé.

Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale en adoptant fin Novembre, dans les mêmes termes que le Sénat, la loi de finances pour l’exercice 2019 qui s’élève à 10 352,3 milliards de francs congolais. Ce, après examen des allocations budgétaires par nature, axe et programme ; tenant compte de l’évolution de l’exécution des dépenses de l’Etat de 2013 au 30 Juin 2017 et des priorités des politiques publiques définies par le gouvernement.

L’absence d’une couverture universelle des soins de santé de la population et l’insuffisance des crédits destinés à la lutte contre la tuberculose, trouve du répondant avec une hausse des allocations équivalant à près de 10% du budget général.

Outre la tuberculose, cette enveloppe devra permettre de faire face à la résurgence des épidémies et des maladies endémiques comme la maladie à virus Ebola qui dicte sa loi dans la partie Est du pays. Souvent en contradiction avec le gouvernement sur leurs conditions socio-professionnelles, la prise en charge des médecins et professionnels de santé ainsi que l’approvisionnement des hôpitaux et centre de santé en médicaments génériques ; la poursuite de réhabilitation et d’équipement des infrastructures sanitaires sont également inscrites dans cette enveloppe.

Pour la société civile, ce faible budget qui ne bénéficie pas d’appui budgétaire extérieur devra soutenir les investissements productifs et créateurs des richesses dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable.

Pour cela elle recommande au gouvernement d’accélérer la réforme fiscale, finaliser l’audit du secteur des télécommunications et certifier les réserves des ressources minières, gazières, pétrolières, forestières en vue de la recherche des capitaux sur les marchés financiers.

Signalons que le secteur de l’agriculture s’en sort aussi avec un crédit de 239 millions de FC, dépenses destinées aux investissements agricoles visant à diversifier l’économie et créer des emplois, la poursuite des projets de réhabilitation et modernisation des réseaux routiers et ferroviaires, la création des centres de développement intégré ainsi que des parcs agro-industriels pour le partenariat public-privé.

François Mukandila

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