Dans le cadre de la 18ème réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du bassin du Congo (PFBC), l’UNESCO a présenté le projet « Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale (CAWHFI) », mis en œuvre par l’UNESCO et ses partenaires (WWF, Zoological Society of London, ANPN, Wildlife Conservation Society, African Wildlife Foundation, Fondation du Trinational de la Sangha). L’échange entre la directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et les délégués des pays de la sous région avait pour but de présenter les défis et les efforts conjugués jusque-là par son institution en vue de promouvoir la conservation de la biodiversité dans ces sites.
«On a les sites qui sont en péril. On a beaucoup de menaces dans les sites. Et on travaille ensemble avec les différents acteurs sur le terrain, avec le financement de l’Union européenne », a déclaré la directrice du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO, Mechtild Rössler.
A en croire la directrice du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO, cet engagement de protéger les sites du patrimoine mondial dans le bassin du Congo est un travail de collaboration. Une collaboration entre les pays, les autorités et les populations locales dans le but de protéger plus d’hectares des forets dans cette région afin de mieux préserver l’environnement et la diversité biologique pour atteindre les Objectifs du développement durable d’ici à 2030.
Avec la liste des sites du patrimoine en péril, l’UNESCO ne ménage aucun effort pour mener de lobbies à tous les niveaux afin pour de trouver des financements bi et multi latéraux devant aider à lutter contre les diverses menaces qui pèsent sur ces sites.
« C’est très important de travailler en synergie pour contrer les multiples menaces comme des conflits armés et des exploitations minières dans ces zones à conserver, qui comptent parmi les 193 sites du patrimoine mondial », a-t-elle insisté.
Au sujet de l’exploitation minière et pétrolière dans les parcs de la Salonga et des Virunga, Mechtild Rössler a affirmé qu’un dialogue a été engagé avec les parties pour que ces sites soient préservés de toute sorte d’exploitation.
Notons par ailleurs que la liste des sites en péril a été élaborée par l’UNESCO en collaboration avec la communauté internationale. Cette liste fait l’objet d’un rapport fourni chaque année à la commission du patrimoine mondial pour plus de financement de cet engagement.
Albert MUANDA