GreenPeace salue le changement du statut de conservation des gorilles des montagnes qui passe de « en danger critique » à « en danger », , suite à l’augmentation de leur nombre dans les forêts du bassin du Congo, et plus précisément dans le parc national des Virunga en RDC, a déclaré Raoul Monsembula, son Coordonnateur Régional de l’Afrique Centrale.
Divulguée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la nouvelle sur le changement de statut des gorilles de montagnes a poussé plusieurs défenseurs de la nature qui redoutaient l’extinction de cette espèce, à élever leur voix pour exprimer leur satisfaction sur l’éloignement (bien que moindre) de l’épée de Damoclès qui planait sur la tête de cette sous-espèce..
« Nous saluons le changement du statut des gorilles des montagnes suite à l’augmentation de leur nombre dans les forêts du bassin du Congo, et encourageons par la même occasion les efforts de conservation consentis ces dernières années », s’est félicité Raoul Monsembula, Coordonnateur Régional de l’Afrique Centrale de Greenpeace Afrique.
Dans l’entre temps, Greenpeace Afrique interpelle le gouvernement congolais sur sa décision de déclassifier et de désaffecter une partie du parc national des Virunga, sanctuaire des gorilles des montagnes à l’est de la RDC ; au bénéfice de l’exploitation du pétrole, une activité qui s’emploie à accroitre les menaces sur ces grands singes.
Bien que le gouvernement ait avancé une raison de croissance économique, plusieurs organisations de la société civile avaient dénoncé publiquement cette initiative destructrice de tout un écosystème.
A en croire cette ONG, avec l’exploitation pétrolière, la région de l’est de la RDC déjà fortement touchée par l’épidémie d’Ebola ne sera qu’un puits regardant de certaines autorités du pays.
Albert MUANDA