Vers un avenir durable pour les forêts du bassin du Congo, leurs habitats, leur flore et leur faune, c’est le thème retenu pour la 18 ème réunion ministérielle de la commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) organisée à Bruxelles, conjointement par la facilitation du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo PFBC et le royaume de Belgique.
C’est en marge de la 18ème réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) qui se tient à Bruxelles, censée déboucher sur de nouveaux engagements afin de préserver les forêts d’Afrique centrale considérées comme patrimoine de l’humanité, qu’une réunion regroupant les ministres en charges de forêts et de l’environnement de la COMIFAC et des parties prenantes est organisée dans le but d’optimiser l’articulation entre les stratégies de gestion durable des forêts, les approches en matière de conservation et les objectifs de développement économique en Afrique Centrale, et ce à travers une amélioration des possibilités de dialogue et des engagements autour des enjeux.
Il est à ce jour admis que les forêts du bassin du Congo sont confrontées à des défis dont la complexité s’accroit au fil des années dans les domaines de la conservation et de la biodiversité, la gestion durable de la faune sauvage, la lutte contre les changements climatiques, la restauration des paysages et le développement local des populations du bassin du Congo.
Raison pour laquelle pendant 3 jours, les ministres des pays membres de la COMIFAC et les parties prenantes devront examiner des sujets prioritaires de coopération en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale en vue d’alimenter le dialogue politique de haut niveau. Il s’agira notamment d’examiner de lien de collaboration entre le PFBC et la COMIFAC, les questions liées à la valorisation durable des ressources forestières et à l’industrialisation du bois en Afrique Centrale pour la croissance économique et les enjeux relatifs au trafic d’espèces sauvages et à la criminalité faunique et ses conséquences sur la conservation de la biodiversité.
Au final, cette rencontre devra accoucher de plusieurs résultats entre autre donner un avis sur la nouvelle vision de l’organisation du PFBC et préciser le rôle de la co-facilitation du partenariat, préciser le lien de collaboration entre la COMIFAC et le PFBC et faire un plaidoyer en faveur d’un engagement affirmé des partenaires internationaux pour la mobilisation des financements en vue de la lutte contre les changements climatiques, la restauration des paysages forestiers et la conservation de la biodiversité.
Thierry-Paul KALONJI