L’étude “Planter pour un air sain” a proposé une analyse globale du rôle des arbres urbains dans la lutte contre la pollution par les particules et la chaleur extrême, lors de l’Assemblée annuelle de l’American Public Health Association.
Élaborée en collaboration avec le C40 Cities Climate Leadership Group, cette nouvelle étude mondiale de l’organisation de protection de l’environnement a démontré que les arbres plantés en ville seraient capables d’abaisser la température de 2 à 4 degrés Celsius autour d’eux agissant comme une barrière très efficace pour filtrer l’air, afin de protéger les êtres vivants. Cette même étude a établi un classement mondial des effets de la plantation d’arbres dans un échantillon de 245 métropoles, parmi les plus grandes du monde, un incroyable pouvoir.
Selon le rapport Asterès réalisé pour le compte de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (Unep), de grands arbres peuvent retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO2 par an et 20 kg de poussière.
Dans cette étude, Il est établi qu’un investissement global de 3,2 milliards de dollars par an serait à mesure de sauver et d’améliorer la santé de dizaines de millions de personnes.
« Pour environ 4 dollars par année par personne, les villes du monde entier pourraient planter et entretenir suffisamment d’arbres supplémentaires pour sauver 11 000 à 36 000 vies chaque année et que les concentrations de particules peuvent être réduites de 7 à 24 % à proximité immédiate d’un arbre», a expliqué le chercheur en chef pour les métropoles mondiales, Robert McDonald sur son blog.
Le classement mondial proposé par cette épreuve a examiné les retours sur l’investissement d’après les effectifs mesurés par habitant. La ville de Pakistan, de Bangladesh, de l’Inde, du Sénégal, du Népal, de l’Egypte et de la Sierra Leone ; présentant une forte densité́ de population, des niveaux de pollution et de chaleur élevés sont celles qui obtiendront le meilleur retour sur investissement.
« Les feuilles des arbres captent les particules fines et les emprisonnent, empêchant ainsi la propagation des polluants. Le long des axes routiers, les surfaces foliaires participent à la photosynthèse, et les parties ligneuses captent en effet les particules atmosphériques et constituent des barrières protectrices pour les usagers de l’espace vert Il est également possible de cibler les lieux de plantation d’arbres, afin de protéger les zones particulièrement touchées par la pollution –près des autoroutes ou des zones industrielles », a déclaré Christophe Magdeleine – responsable et fondateur du site notre-planete.info
Le rapport de l’OMS faisant la synthèse des impacts sanitaire des espaces verts en milieu urbain avait révélé que les plantes offrent un cadre de vie agréable aux êtres vivants en multipliant les espaces verts et en fournissant un habitat pour la faune urbaine ; leur rôle se fait remarqué jusqu’au contrôle du niveau des eaux pluviales.
Albert MUANDA