Climat: lancement d’un satellite franco-chinois pour étudier le changement climatique

Dans le cadre d’une étroite coopération spatiale sino-française, la chine a lancé ce lundi, un satellite d’observation océanique en vue de permettre aux scientifiques d’étudier simultanément, pour la première fois, les vents et les vagues à la surface des océans.

C’est à bord d’une fusée, que ce satellite a décollé à 8 h43 du centre de lancement des orbites héliosynchrone à 520 Km au- dessus de la terre.

Développé conjointement par l’administration national de l’espace chine(ANEC) et le centre national d’études spatiales, cet engin d’environ 650kg sera chargé d’étudier le vent et les vagues à la surface des mer 24heures sur 24, et ainsi d’améliorer les prévisions météorologiques marines. Il servira également à prévoir davantage les fortes tempêtes ou les cyclones et permettra aux climatologues de mieux comprendre les interactions entre les océans et l’atmosphère.

« C’est la première fois au monde que l’observation du vent et des vagues peut être réalisée en même temps par un seul satellite et avec une haute précision« , a fait savoir Zhao Jian, vice-directeur du département des projets systématiques de l’ANEC

Par ailleurs, le satellite a pour vocation d’éclairer les interactions entre les océans et l’atmosphère, qui jouent un rôle important dans le changement climatique et constituent un intérêt majeur pour les scientifiques du monde entier.

Les nouveaux instruments, les nouveaux algorithmes, les nouveaux modèles surveillance-anticipation ont exigé un énorme effort de développement et de coordination entre les deux parties, a noté M. Liu, qui avait participé à l’initiative du projet sino-français en 2006.

La Chine et la France, deux puissances aéronautiques, ont passé 13 années à mettre en œuvre le projet de CFO Sat. « En Chine, on développe normalement un satellite en deux ou trois ans », a renseigné Wang Lili, directrice et ingénieure en chef du projet de CFO Sat, « treize ans, c’est long. CFO Sat était le premier projet de certains jeunes ingénieurs de mon équipe. Aujourd’hui, ils sont responsables de leurs propres projets » a-t-il conclu.

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