Les activistes de Greenpeace, WWF et Oxfam, opérant sous l’égide du Climate Action Network, ont plaidé pour le respect d’engagement pris lors de la COP21, selon lesquels, l’humanité doit limiter la température à 1,5 °C tel que stipulé dans l’Accord de Paris. Ils ont fait cette déclaration au cours des discussions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en Corée du Sud.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) définira un rapport qui fournira des indications détaillées aux gouvernements et le message sous-jacent le plus important pour atteindre la limite de température de 1,5 °C, la décarbonatation rapide et profonde d’ici 2050 dans tous les secteurs et plus particulièrement dans les systèmes d’énergie et d’utilisation des terres.
«Cet objectif fixé est considéré comme une bouée de sauvetage pour ceux qui se trouvent sur la ligne de front des impacts et est considéré comme essentiel pour la protection des écosystèmes fragiles, dont beaucoup seront irréversiblement perdus, même à un réchauffement de 2 ° C », ont informé les scientifiques.
Selon la directrice exécutive de Greenpeace International, Jennifer Morgan, il s’agit d’un rapport scientifique dans lequel les leaders du climat prendront des mesures qui resteront comme les autorités morales des objectifs climatiques internationaux. Ce rapport du GIEC nous éclairera sur ce qui doit se passer et sur ce que nous subirons si nous n’agissons pas assez rapidement.
« Atteindre la température de 1,5 °C nécessitera des transformations massives de nos sociétés, qui deviendront de plus en plus difficiles et risquées si nous attendons plus longtemps et si nous ne parvenons pas à accroître nos ambitions à court terme », a déclaré le responsable scientifique du programme climat et énergie du WWF, Chris Weber.
A en croire la directrice régionale d’Oxfam dans le Pacifique, Raijeli Nicole, « nous n’avons qu’à voir les déclarations de la République des Îles Marshall et des Fidji en marge du récent Sommet One Planet à New York. Les pays les plus vulnérables au changement climatique sont moins pollueurs », a-t-elle précisé. « De plus, nous ne devons pas seulement nous concentrer sur un seul secteur, mais également sur tous les secteurs (maritime, aérien, terrestre) et sur la manière de gérer avec des interactions sur l’adaptation, l’atténuation et le développement durable afin de nous maintenir dans la zone de sécurité permettant de limiter le réchauffement à 1,5 ° C », a-t-elle ajouté.
Les orateurs ont tous répété que la politique ne pouvait pas entraver la science et que chaque demi-point sera important dans cette course contre la montre avec le changement climatique. Le résumé des décideurs, actuellement en négociation, devrait être publié le lundi 8 octobre 2018 et résumera le rapport complet de près de 1000 pages.
Albert MUANDA avec https://www.environewsnigeria.com