Nairobi la capitale Kenyane accueille dès ce 17 septembre, la septième session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement. Une rencontre spéciale convoquée par cette instance, en raison de l’urgence de préparer les Etats Africains pour les conférences internationales imminentes parmi elles, la quatorzième conférence de la convention des nations-unies sur la diversité biologique en Egypte, la COP 24 en Pologne et la quatrième session de l’assemblée des nations-unies sur l’environnement au Kenya.
Traduire les politiques environnementales en actions grâce à des solutions innovantes, c’est le thème retenu pour cette session extraordinaire de conférence interministérielle Africaines. La nécessité d’investir dans des solutions et des interventions novatrices et de promouvoir la consommation et la production durables est en tête de l’ordre du jour de ce rendez-vous.
Le continent Africain détient 30% des réserves minérales mondiales, environ 65% de ses terres arables et 10% de ses sources d’énergies renouvelables internes. Ses pêcheries sont estimées à 24 milliards de dollars et le continent abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Ce tableau peint prouve que des politiques environnementales ciblées peuvent apporter des solutions au développement socio-économique durable et à la réduction de la pauvreté dans tout le continent.
« La transformation structurelle de l’économie Africaine se trouve dans les mains des africains et nulle part ailleurs. Entant qu’ONU-Environnement et d’autres partenaires, nous sommes là pour assister mais les gouvernements africains sont en première ligne. Ce n’est pas le capital humain ou les ressources naturelles qui manquent à l’Afrique, mais plutôt les vraies solutions durables », a déclaré Juliette Biao directrice régionale Afrique de l’ONU-Environnement.
Ces assisses offrent l’opportunité aux dirigeants africains de voir les solutions innovatrices par ce qu’il faut arrêter de faire les choses comme d’habitude. Dans les solutions innovatrices il y a des opportunités des créations d’emplois pour les jeunes, a-t-elle insisté
Pendant 3 jours, les ministres examineront en particulier les moyens de renforcer la volonté politique de relever les défis de la dégradation de l’environnement qui coûte au continent 68 milliards de dollars par an, et d’accroitre les investissements dans des solutions novatrices afin de tirer le meilleur parti possible des abondantes ressources naturelles de l’Afrique.
En outre, cette conférence se tient à la suite de la première réunion de la plate-forme du partenariat pour l’environnement en Afrique, qui se tiendra les 20 et 21 septembre, dont l’objectif est de promouvoir la gestion durable de l’environnement sur le continent par le renforcement des partenariats, la coordination et l’harmonisation des activités.
Les participants à adopteront au sortir de ces assises, un ensemble de décisions et messages clés, et les résultats de cette septième session extraordinaire qui alimenteront la quatrième session de l’Assemblée des Nations-Unies pour l’environnement qui se tiendra en mars 2019 à Nairobi.
Thierry-Paul KALONJI