Depuis un temps, la République d’Angola à travers son ministère de l’Environnement, entreprend une réforme dans le secteur de la conservation. Les efforts du gouvernement angolais dans à travers cette réforme sont orientés vers trois axes différents.
Le premier axe de cette réforme consiste à augmenter la surface occupée par des zones de conservation. Sur ce point, le gouvernement a réussi à étendre la superficie de zones protégées. Le pays est passé de 6% à 12% avec la création en 2011 des parcs nationaux Luengue-Luiana et Mavinga Kuando Kubango, et le parc national de Mayombe dans la province de Cabinda.
Le deuxième axe de la réforme, consiste à renforcer la capacité de surveillance de ces zones de conservation. Pour ce faire, le ministère de l’Environnement a mis en place une unité des gardes de parc dont la mission est d’assurer la protection des frontières de Réserves nationales et intégrales et des parcs, ce qui réduit donc la pression des trafiquants de faune dans ces zones.
Le troisième axe concerne la création et les structures de gestion, la législation et la création de l’Institut national pour la biodiversité et les aires de conservation INBAC. La création de cette institution a été motivée par le souci de faciliter la gestion de la biodiversité et les zones de conservation. Paula Francisco a par ailleurs annoncé la création d’une Unités protection de parcs nationaux.
Alfred NTUMBA