En marge du Forum Mondial des paysages qui a ouverts ses portes ce mercredi à Nairobi (Kenya), le coordonnateur d’AFR100 (Initiative panafricaine pour la Restauration des Paysages Forestiers en Afrique), Mamadou Diakité, réitéré l’engagement de son institution à contribuer à la restauration de 10 millions d’hectares de terres à l’horizon 2030.
Selon lui, cette séance de partage d’expérience des uns et des autres en matière de restauration est une façon d’harmoniser les points qui seront au cœur du GLF (Global Land scape Forum) 2018. « La RDC fait partie des 26 pays déjà engagés dans la restauration de 91,4 millions d’hectares, ce qui fait 8 pourcent de l ‘objectif total », s’est-t-il félicité.
A en croire le coordonnateur régional d’Afrique australe et de l’Est dans La restauration forestière, Charles Karangwa, une approche participative sera mise en place pour épauler la RDC dans ses multiples dynamiques de conservation et de restauration à savoir le programme national sur l’environnement, les forêts, l’eau et la biodiversité et sur l’initiative des forêts d’Afrique centrale (CAFI) dans son projet de réduire la perte de couvert forestier de 300.000 ha par an à 200 000 ha par an d’ici 2020.
Dans cet exercice, la République démocratique du Congo est un bon élève. Les engagements du pays dans la restauration des terres, et le travail abattu sur le terrain, ne sont pas passés inaperçus à Nairobi.
Pour Salima Mahamoudou, chercheur en foresterie à Global Restauration Initiative, Il était question de faire un état de lieu des espaces déboisés et des engagements des uns aux autres dans l’effort de restauration des paysages. « Le plaidoyer, le mécanisme participatif de financement et l’Agenda commun de la mise en œuvre sont autant des recommandations qui ne sauraient se réaliser sans la RDC, au regard de la hauteur des engagements », a-t- il indiqué.
La restauration de zones dégradées en RDC améliorera les moyens des substances des milliers d’africains et des congolais en particulier étant donné que le pays est dans une bonne voie de restauration de ses paysages, ont conclu les experts.
Les différents participants à cette séance de travail ont été édifiés sur le lien entre la promotion du genre avec un impact positif dans le processus de la restauration des différents paysages détériorés d’Afrique, sur la réduction de la pauvreté et la conservation de la biodiversité, et sur le processus REDD+.
Albert MUANDA avec Bill Muamba Mubenga