Après deux jours d’intenses travaux, qui ont abouti à la production d’une feuille de route assortie de grandes actions à mener dans la suite du programme, l’ONG Forest People Program se félicite de résultats obtenus, lors de la formation sur les techniques de rédaction du rapport alternatif auprès de la Commission Africaine de droit de l’Homme et des peuples, organisée à Kinshasa.
« De tels opportunités pour nous, on doit les capitaliser, pas pourcontredire le rapport du gouvernement, mais plutôt pour apporter des informations fiables, pouvant aider notre gouvernement à atteindre les objectifs et mieux faire le suivi de ses accords signés », a déclaré Chouchouna Losale, chargée de programmes au sein de CFLEDD.
A l’issue de présentations théoriques, des séances pratiques ont été organisées afin de permettre aux apprenants de bien assimiler la matière apprise. « Nous avons abouti à la production d’une feuille de route, qui renferme de grands axes devant nous permettre à bien orienter la suite du processus, à savoir l’obtention du statut d’observateur, la mise en place d’un cadre permanent de dialogue avec le gouvernement, et la participation à la session prochaine de la Commission Africaine du mois d’Avril 2019 », a indiqué Nadia Mbanzidi.
A en croire cette experte, Forest People Program ne ménagera aucun effort pour appuyer techniquement et financièrement la coalition afin d’atteindre les objectifs fixés.
« A la limite de nos moyens, nous appuierons financièrement et techniquement notre partenaire CFLEDD, afin d’atteindre les objectifs, c’est-à-dire, avoir le statut d’observateur auprès de la Commission. construire un cadre de dialogue permanent avec le gouvernement, pour que la société civile soit un partenaire du gouvernement et non un adversaire », a-t-elle précisé.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique que compte mettre en place cette ONG internationale, à savoir, travailler avec les communautés à la base, renforcer leurs capacités enfin de leur permettre de jouer pleinement un rôle dans l’amélioration effective des conditions de vie de la popualtion.
« Par le passé nous avons appuyé les membres de la CFLEDD individuellement pour rédiger le rapport alternatif et participer aussi à la session de la Commission. Maintenant, on veut plus renforcer les capacités de la coalition elle-même en tant que structure, pour qu’elle s’approprie, le processus d’intégration avec la Commission Africaine », a déclaré Lassana Kone, responsable du Programme juridique et droits humains à l’ONG Forest People Program.
Signalons que la Commission Africaine est un mécanisme régional de protection de droit de l’homme et des peuples en Afrique. Elle chargée de la mise en œuvre et du suivi de la Charte Africaine des droit de l’homme et des peuples par les pays l’ayant ratifiée.
Alfred NTUMBA