Après avoir circulé dans le monde perdu de jurassic de Hollywood, le projet de la résurrection d’une espèce disparue, semble être sous le feu du projecteur, depuis la disparition, au KENYA, au mois de mars de cette année, du dernier rhinocéros blanc mâle nommé Sudan, a rapporté l’Agence Scientifique européenne.
Après ce triste événement, des scientifiques viennent proposer des solutions, une première approche menée par les chercheurs de l’Institut de Recherche pour la conservation du Zoo de San Diego, a été présentée au mois de mai.
C’est après un séquençage d’ADN de cellules de rhinocéros blanc du nord disponibles dans une banque d’échantillons, qu’ils ont publié une étude dans la revue scientifique Genome Research, dans laquelle, ils affirmaient détenir suffisamment de diversité génétique pour ressusciter toute une population viable de rhinocéros.
Au début de ce mois, l’équipe menée par le professeur Thomas B.Hilderband a publié dans le journal le Nature, un article laissant entrevoir une autre forme d’espoir, par le biais, cette fois, de l’adaptation des techniques de procréation médicalement assistées existantes.
Ces derniers ont réussi à fertiliser les ovocytes de Rhinocéros blanc du sud avec une partie du stock de sperme de rhinocéros blanc du nord dont ils disposaient. C’est ainsi qu’ils ont pu créer des embryons hybrides qui pourraient, d’après eux, être ré implantés dans le ventre d’une femelle rhinocéros porteuse.
Enfin, si cette expérimentation réussit, les chercheurs solliciteront les autorités kenyanes, afin que celles-ci ré-autorisent le prélèvement des ovocytes des deux dernières femelles rhinocéros blanches du nord. Ils pourront alors reproduire le protocole et fertiliser ces œufs.
CHARLIE LUTEZA