Le respect des normaux environnementaux et les régulations nationales doivent être de mise pour tout entrepreneur chinois désireux d’évoluer en Angola. La ministre angolaise de l’Environnement, Paula Fracisco Cohelo l’a fait savoir à l’Ambassadeur de la Chine à Luanda, Cui Aimin. Cette décision est justifiée par les abus remarqués que commettent les sujets chinois sur les ressources de la faune de flore à travers le pays.
Les deux personnalités ont abordé au cours de cet entretien, la question de la gestion des déchets solides basée sur les nouvelles technologies.
Madame Cohelo a saisi l’occasion pour rappeler à toute la communauté chinoise qui a choisi comme deuxième patrie l’Angola, la nécessité de respecter scrupuleusement toutes les régulations relatives à la protection de l’environnement, de la biodiversité et la réalisation des études d’impacts avant toute exploitation.
« Les entrepreneurs chinois exploitent les ressources fauniques et floristiques dans notre pays. Mais la prise en compte de la règlementation établie en la matière n’est pas suffisamment considérée. D’après nos investigations, nous avons remarqué que ces entrepreneurs achètent même des espèces totalement protégées comme les tortues marines, et pourtant cela constitue une grave infraction », a déclaré la ministre de l’Environnement, Paula Francisco.
Le ministère de l’Environnement envisage organiser conjointement avec l’Ambassade de Chine à Luanda, un séminaire en vue de mettre à la disposition des ressortissants chinois, les instruments légaux qui régissent le secteur de l’environnement dans le pays. Les lois et règlementations du pays sur la biodiversité, la pollution et la gestion de l’eau seront tout de même vulgarisé aux sujet chinois, afin de leur permettre de se conformer la législation en vigueur sur l’ensemble du territoire angolais.
Alfred NTUMBA