Les organisations de la société civile œuvrant dans le suivi du projet Grand Inga 3 dénoncent le manque de consultations préalables des populations locales par le gouvernement, dans la gestion de ce projet, qu’elle qualifie d’opaque. Elles l’ont fait savoir dans communiqué de presse conjoint, dont Environews RDC s’est procuré une copie.
La dénonciation fait suite au séjour à Paris du chargé de missions du chef de l’Etat en charge de l’Agence pour le développement d’Inga, Bruno KAPANDJI KALALA.
Selon ce communiqué de presse, ce chargé de mission a tenu des réunions stratégiques dans la capitale française avec un groupement Conseil du gouvernement et deux consortiums sur le projet Inga.
C’est à cet effet, que les organisations de la société civile tiennent à saisir l’opinion nationale qu’internationale pour signifier que le gouvernement n’est pas disposé à améliorer le niveau de transparence dans la gestion de ce projet.
Elles insistent sur le fait que soutenir un projet qui ne respecte pas les normes et les lois au niveau interne et externe, notamment en rapport avec l’implémentation des études d’impacts environnementaux et sociaux avant le lancement des appels d’offres, ainsi que sur l’accès à l’information par tous, serait soutenir un projet qui aura des effets irréversibles sur la RDC.
Ceci du fait que ces effets auront un impact direct sur l’environnement à travers la modification des écosystèmes fluviaux et la survie des certaines espèces aquatiques, le déplacement forcé des communautés locales et un effet de levier sur l’économie du pays avec l’endettement possible.
Thierry-paul KALONJI