C’est la triste note qui a marqué la fin de la partition à Brazzaville. José Makila Sumanda, Vice premier ministre et représentant personnel du président Joseph Kabila au premier Sommet des Chef s d’Etats et de gouvernements sur l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le Climat, n’est pas allé par quatre chemins pour manifester son indignation face à certaines déclarations faites par les Chefs d’Etats, ce dimanche 29 avril 2017, lors de ce sommet.
« Nous avons constaté qu’il y’a eu des discours qui ne nous ont pas plus. On [la Commission Climat du Bassin du Congo] ne saura rien faire si la RDC n’y du sien dedans. J’ai compris ce que je pouvais comprendre. Pour l’instant, je vais rendre compte à qui de droit, au président de la République qui m’a délégué à prendre part à cette réunion, et la RDC prendra toutes ses dispositions », a-t-il précisé.
Pour le chef de la délégation de la RDC à ce sommet, la place de la RDC et le rôle qu’elle est sensée jouer dans cette commission n’ont pas été considérés. « Quand on parle du bassin du Congo d’abord c’est la République démocratique du Congo. Le 90% des forêts, les 90 % des eaux c’est toujours la RDC. La Commission Climat du Bassin du Congo ne sait pas fonctionner si la RDC n’est pas entièrement impliquée dans tout ce qui va se faire », a-t-il insisté.
José Makila reste cependant optimiste quant aux voies et moyens pour arriver à relever le défi, d’autant plus que toutes les nations d’Afrique prennent conscience du danger qui guette la planète. Notons par ailleurs qu’aucune déclaration n’a été faite comme prévue dans l’agenda de ce sommet pour marquer la fin de ce sommet, et la RDC n’a pas signé non plus le protocole de Brazzaville.
Rappelons que sept allocutions ont ponctué ce premier sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements. Le Roi du Maroc, Mohammed VI a dans son discours insisté sur la nécessité pour les Etats, de s’engager dans la recherche de solutions afin de lutter efficacement contre les changements climatiques, en vue de léguer aux générations futures, une planète vivable. Il a tout de même annoncé la disponibilité de son royaume à accompagner la Commission Climat du Bassin du Congo, ainsi que toutes les initiatives qui vont dans le sens de promouvoir l’atténuation et ou l’adaptation climatique dans cette sous-région.
Depuis Brazzaville, Alfred NTUMBA
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