Fonds bleu : Atterrissage en douceur du segment ministériel de la CCBC

Après près de 48 heures d’intenses discussions, les délégués des Etats au segment ministériel de la Commission Climat du bassin du Congo (CCBC), ont fini par trouver un consensus au tours des questions qui les divisaient pour l’opérationnaliser ladite commission et le Fonds bleu pour le Climat son outil financier. Le communiqué final assorti des recommandations, et la motion de soutien aux Chefs d’Etats qui doivent se réunir ce dimanche a été publiée tard la nuit.

« Les ministres n’ont pas voulu laisser une zone d’ombre dans cette affaire. Les discussions ne concernaient pas les experts, mais plutôt les ministres eux-mêmes », nous a confié un membre du secrétariat.

Reconnaissant tout de même que les discussions à huis clos étaient houleuses, Arlette Soudan Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement, a exhorté ses homologues à continuer le plaidoyer auprès de leurs Etats pour l’accélération de cette opérationnalisation.

« Tous les efforts consentis jusqu’à ce jour, ne trouverons leur aboutissement qu’avec la mise en œuvre effective du premier programme. Le plus grand travail reste à faire notamment en ce qui concerne la mobilisation des ressources nécessaires, condition sans laquelle tous les efforts fournis jusqu’ici seront vains », a-t-elle insisté.

Si dans le fond, la primeur a été réservée aux Chefs d’Etats qui doivent annoncer des grandes décisions pour entériner les résolutions du segment ministériel, cependant, une feuille de route 2018-2019 pour l’opérationnalisation du Fonds bleu et de la Commission a été adoptée à l’unanimité par les délégués des pays membres de la Commission.

Une satisfaction partagée

Au sortir de ces assises, l’on pouvait bien lire sur les visages la satisfaction des uns et des autres. La RDC se félicite du fait que sa voix soit entendue. « Il est prématuré de dire que nos préoccupations sont rencontrées parce que la commission et le fond sont en train de naître. En ce qui concerne la République démocratique du Congo, je crois que notre voix a été entendue par consensus, et tout ce que nous avons émis comme desiderata a été pris en compte », a affirmé le chef de la délégation, Amy Ambatobe ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Pays géographiquement stratégique dans le bassin du Congo, l’Angola ne ménagera aucun effort pour apporter sa contribution dans la réussite des projets communs qui seront initié dans le cadre de la commission, a fait savoir la Ministre angolaise de l’Environnement, Paula Francisco.

Notons par ailleurs qu’au cours de cette réunion de haut niveau, quelques documents ont été validé notamment l’Agenda du sommet, le projet de déclaration des Chefs d’Etats, en vue de préparer le dossier devant servi r de base de leurs discussion à huis clos.

 

Depuis Brazzaville, Alfred NTUMBA

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