La Coordination Nationale du Mécanisme de Développement Propre et du Fonds Vert pour le Climat ont organisé un atelier d’information et de sensibilisation des jeunes et agriculteurs sur le programme Readiness du Fonds vert.
Cette catégorie d’acteurs jugée vulnérable, a été appprochée par la coordination nationale du Fonds verts Climat en vue de la mettre au courant des opportunités qu’offrent ce mécanisme de financement climat qui dispose 100 milliards de dollars américains destinés à financer les projets dont l’impact contribue à l’atténuation et ou à l’adaptation climatique.
A travers cet atelier, les acteurs ont été sensibilisés et informés sur l’existence du Fonds vert climat et les moyens pour profiter des opportunités qu’il propose en matière de financement des projets.
« C’est une opportunité pour nous de mieux comprendre ce mécanisme, car nous avons eu la possibilité de poser des questions aux autorités de la coordination nationale du Fonds vert, et en faire large écho auprès de nos membres », a renseigné le coordonnateur de l’ONG jeunesse verte.
Plusieurs préoccupations soulévées lors de cet atelier ont porté sur les processus de financement et les normes à respecter pour avoir accès auxdits financements. « L’argent n’est pas remis directement après la présentation du projet, il faudra en moyenne 13 mois pour que le projet soit accepté par le Conseil d’Adminstration du Fonds vert. Le porteur de projet a la possibilité d’utiliser l’instrument financier qui convient à son profil (ONG, Entreprise, Entité publique, etc.), et cela se négocie au cas par cas», a expliqué Hans Ndjamba, Autorité Nationale Désignée. Et d’ajouter que le financement pourrait être un prêt, une subvention ou une garantie ou encore, un financement par prise d’action en tant qu’instrument du Fonds Vert pour le Climat.
Après une série d’ateliers qui s’est deroulée à Kin entre octobre et novembre 2017, cette nouvelle mission a pour objectif d’apporter une grande cohérence dans les activités sectorielles et permettre une réelle synergie entre elles.
Pour cette série, un accent particulier a été mis sur les femmes rurales, les jeunes et les agriculteurs, qui, selon les organisateurs, présentent une vulnérabilité particulière aux changements climatiques.
Charlie LUTEZA