L’assainissement est aujourd’hui au centre des questions préoccupantes du gouvernement congolais pour assurer un environnement sain à ses populations. C’est dans cette optique que le ministère de l’Environnement et développement durable, à travers sa direction d’assainissement a procédé à la validation du rapport d’étude du cadre institutionnel et de la réforme du secteur de l’assainissement, le jeudi 8 mars 2018, lors d’un atelier tenu à Kinshasa.
Le cadre institutionnel de l’assainissement en RDC reste faible au regard des enjeux liés à la salubrité dans les grandes agglomération du pays. Le gouvernement congolais avec l’appui de la banque mondiale a mené cette étude pour permettre au pays d’atteindre les ODD (Objectifs du Développement Durable ) dans son 6ème objectif qui consiste en l’amélioration du secteur de l’assainissement.
« Il y a un problème d’assainissement en RDC, toutes les maladies d’origines hydriques, les inondations, sont liées à ce secteur. Nous nous efforçons d’améliorer ce secteur même si tous les indicateurs sont au rouge chez nous », a déclaré Pascaline Mbangu, directrice de l’Assainissement au ministère de l’Environnement.
En effet, la résolution de ces différents problèmes nécessite une véritable synergie entre les acteurs impliqués dans la gestion des déchets. Cette étude a révélé que l’adoption d’une loi d’orientation et de programmation, la promotion d’une approche par sous-secteur, l’avancement du concept réforme institutionnelle, investissement et mécanisme de financement, enfin la création d’un haut comité interministériel de l’assainissement, peuvent contribuer à la réforme de ce secteur.
« Notre devoir entant que responsable est d’avoir un cadre institutionnel cohérent. Nous devons par la suite valider notre stratégie nationale d’assainissement et le plan d’action et mobiliser les finances pour mettre ces recommandations en œuvre », a fait savoir Benjamin Toirambe, secrétaire générale au Ministère de l’Environnement et développement durable
La RDC s’est engagée en 2015 à mettre en œuvre dans le nouvel agenda international de développement à l’horizon 2030, l’accès universel à des services d’assainissement et hygiène adéquats qui font partie des cycles de développement choisi par le gouvernement congolais parmi les ODD.
« L’usage de l’eau entraine les eaux usées. Il faudra bien les traiter, les canaliserpour ne pas détruire l’environnement. L’eau contribue aussi à l’assainissement, c’est à ce niveau que la relation entre la Régideso et le ministère de l’environnement existe. Et c’est dans le but d’assurer le bien-être des populations », a souligné Philippe Lumeka, coordonnateur de la cellule d’exécution des projets de la Régideso.
Jennifer LABARRE
Un commentaire sur “Salubrité : validation des orientions de la réforme du cadre institutionnel du secteur de l’assainissement.”
la question rélative à l’environnement est suceuse car cela demande beaucoup d’énergie et une concentration importante afin de la résoudre qui du reste ne peut être faite seule. cette initiative prise est à louée mais qu’en est-il du peule congolais qui a sa mentalité inapte ne peut que faire de toute ces choses…. l’environnement c’est l’affaire de tous. pas seulement du président de la République je souligne.