Les activités de la commémoration de la 12e journée du Nil ont été lancées ce mardi 20 février à Addis Abeba, capitale éthiopienne. Le ministre éthiopien de l’eau et de l’électricité, Dr Sileshi Bekele, actuel président du Conseil des ministres du Bassin du Nil, a au cours d’une conférence de presse, indiqué qu’au sein de l’Initiative du Bassin du Nil, l’heure est à la construction d’une institution forte qui fera disparaître l’héritage du colonialisme.
Le ministre éthiopien de l’eau a saisi l’occasion pour faire le point sur le processus en cours de la signature de l’accord de coopération du Bassin du Nil, qui servira des textes légaux de ce qui deviendra la Commission du Nil, une fois ratifiés par les 11 pays membres.
Actuellement, 6 pays ont déjà signés ces textes à savoir, le Burundi, le Rwanda, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.
En dépit de la signature de cet accord, la Tanzanie, Le Rwanda et l’Ethiopie, l’ont déjà ratifié.
« Le processus de la signature est dynamique et évolue selon les lois de chaque pays en toute indépendance», a soutenu M. Sileshi. Et d’ajouter que «l’IBN est embarquée dans une vaste coopération pour l’investissement en ressources en eau».
Au sujet de la construction du barrage de Rusumo qui produira 80 Méga Watts de courant électrique pour desservir près de 1,4 millions d’habitants de la région, Dr Bekele a réitéré la détermination de toutes les parties prenantes engagées dans la réussite de ce projet.
Rappelons que l’initiative du Bassin du Nil a été instituée le 22 février 1999 à Dar es Salam en Tanzanie. Elle regroupe 11 pays dont les bassins versants contribuent au bassin du fleuve Nil à savoir, le Burundi, la RD Congo, l’Égypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.
Placée sous le thème, « le Nil, rivière partagée, action collective » cette journée du Nil sera célébrée pour la troisième fois en Éthiopie sur l’ensembledes depuis son instauration.
Avec Tuver Wundi, depuis Addis