Bukavu : plusieurs quartiers inondés après la pluie sur la ville

La pluie qui s’est abattue sur la ville de Bukavu le soir du mercredi 07 février 2018, a provoqué des inondations spectaculaires causant ainsides dégâts matériels importants sur dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Des témoignages concordants font état d’une centaine de maisons et églises inondées, et des champs totalement dévastés dans la périphérie de Bukavu.

Les inondations à Bukavu après les pluies diluviennes du mercredi 07 février 2018. (Photo, Janvier Barahiga).

Même le stade de la Concorde de Kadutu n’a pas échappé à la colère de la pluie. Les inondation dans ce stade ont rendu impraticable, l’aire de jeu. Cette situation a été à la base du report du match qui devrait opposer l’équipe local O. C. Muungano et les Dauphins noirs.

Selon plusieurs observateurs, l’urbanisation dans cette métropole, serait l’une des causes de ces inondations. Sous le regard impuissant des autorités, un enseignement s’inquiète de la prolifération de lotissements dans les terrains maraicageux.

« Je ne sais pas s’il faut arrêter d’enseigner dans les écoles, car le cours de technologie en première année secondaire renseigne que la maison doit être construite dans un endroit appropriée et non dans les maraicages », a déclaré Roger Matabaro, président du Syndicat des enseignants des écoles officiels, qui rejete la faute aux autorités municipales et urbaines qui affectent ces milieux autre fois interdits à l’habitation.

Dans le quartier Nyalukemba, plusieurs familles ont passé nuit à la belle étoile, et certaines églises se sont vues privées de leurs fidèles à cause de ces inondations. Une situation qui poussent les habitants à vivre avec.

« Les habitants doivent prendre des mesures préventives pour vivre avec la rivière Luziba qui inonde leur milieu, car c’est eux-même [les habitants] qui ont réduit d’environ 6 mètres, le lit de cette rivière. En plus, les autorités construisent des routes et canalisent d’avantage les eaux vers cette rivière. Il faut choisir soit quitter le lieu où canaliser les eaux ailleurs », s’insurge le chef du quartier Nyalukemba, Déo Kurasa Bahati.

Devant des faits capricieux de la nature, les victimes de ces inondations se sentent abandonnés à leur triste sort. Ils fustigent le silence des autorités face à la répétition du désastre.

Janvier Barahiga

NEWSLETTER

Inscrivez-vous à notre newsletter pour vous tenir au courant de nos activités.

You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *