Tenu du 16 au 18 novembre dernier à Kisantu dans la province de Kongo-centrale, l’atelier de réflexion sur la lavée du moratoire sur les forêts de la RDC instauré depuis 2002 et renforcé en 2005, a débouché sur une grande recommandation à savoir, « définir les voies et moyens pour lever les plus rapidement possible ce moratoire qui frappe la RDC depuis 15 ans ». Ceci en impliquant toutes les parties prenantes pour accompagner le pays dans ce processus.
Cependant, lors de ces travaux, il s’est dégagé des anomalies entretenues par certains acteurs de la société civile et Ong nationales et internationales au sujet de la levée de ce moratoire, ont informés les organisateurs. « Il y’a beaucoup d’amalgames à ce qui se dit en dehors de ce processus. Pour ne citer que le cas de 16 titres rétrocédés à l’Etat congolais par certaines sociétés. Les gens lient ça au maintien du moratoire et pourtant ces titres ont connus le processus de conversion d’anciens titres forestiers en contrats forestiers », a précisé José Ilanga, Directeur général en charge de forêts du ministère de l’Environnement de la RDC.
Pour le Directeur en charge de forêts, il est important que la RDC lève ce moratoire qui empêche le secteur des forêts de contribuer à l’assiette fiscale. « Qu’en déplaise à ceux de la société civile, surtout à ceux de compatriotes qui n’ont pas compris que ce moratoire observé par la RDC, qui avait une durée initiale de 3 ans, et que maintenant nous sommes à 15 ans, n’a fait qu’apporter de préjudices au niveau socio-économique, au niveau financier, mais également au niveau de l’exploitation illégale de bois d’œuvre par le secteur artisanale », a –t-il déclaré.
Notons que ces discussions entamées depuis Kinshasa, vont se poursuivre en vue de trouver une issue heureuse à cette question, a informé Monsieur Ilanga.
Alfred NTUMBA