Après la formation sur les finances climatiques, les standards fiduciaires internationaux et les normes environnementales sociales, c’est sans transition que la Coordination nationale du Fonds vert pour le climat a ouvert le vendredi 03 novembre dernier, un autre atelier de renforcement de capacité sur le développement et la mise en œuvre de projets et programmes bancables devant bénéficier des financements potentiels du Fonds vert.
Si les débouchées de la première formation étaient entre autre de permettre aux participants d’ acquérir la maîtrise des enjeux liés aux changements climatiques en RDC, et l’acquisition des connaissances de base relatives aux principaux aspects liés à l’accord de Paris et sa mise en œuvre, cette deuxième session quant à elle, a permis aux participants de maîtriser l’ensemble des éléments constitutifs d’un projet bancable et les connaissances relatives aux règles de base pour l’élaboration d’une note conceptuelle d’u projet à soumissionner au Fonds vert climat.
A la clôture de cette deuxième session d’atelier, la satisfaction des organisateurs était totale. 3 jours durant, les membres de l’équipe de l’Autorité Nationale Désignée, les représentants d’ONG et des institutions susceptibles d’être des entités accréditées ont suffisamment aiguisé leurs connaissances sur les démarches à suivre pour monter des projets bancables et éligibles par les Fonds vert pour le climat.
« Beaucoup de gens qui croyaient avoir des projets déjà finis ont à l’issue de cet atelier constaté qu’ils ne sont à dix ou quinze pourcent de finir. Alors que quand ils venaient nous voir, ils disaient toujours que pourquoi nos projets ne progressent pas. Mais c’est par ce que leurs projets ne remplissaient pas tous les critères tels qu’ils ont appris lors de cette formation. », a l’Autorité Nationale Désigné, Hans DJAMBA, avant d’inviter les participants à faire usage de ces connaissances afin d’apporter à la RDC plus de financements octroyés par le Fonds vert.
Véritable cadre d’apprentissage, les participants à cet atelier de formation ont unanimement affirmé avoir obtenu des réponses à plusieurs de leurs préoccupations relatives au mécanisme de financements du Fonds vert pour le climat.
« Nous sommes aptes maintenant à élaborer des projets éligibles et bancables après cette formation. Nous avons acquis une certaine expérience grâce à cette formation. Nos projets doivent non seulement être bancables mais aussi acceptés par le Fonds vert, à conditions qu’ils remplissent ses exigences», a déclaré, Anastasie SIKA, présidente de l’ONG APPROCHAV.
L’un de temps fort de cet atelier était l’élaboration de la note conceptuelle, ce document qui permet aux promoteurs de projets de pouvoir manifester ce qu’ils comptent faire dans la lutte contre les changements climatiques, à travers des actions d’adaptation ou d’atténuation.
« Nous avons commencé par des théories et concepts généraux puis, nous sommes passés à la pratique en rédigeant une note conceptuelle, avant de finir par une simulation d’un comité de validation de projet. C’est sur une note de plus belle que se clôture cet atelier », a déclaré Nico LIANZA, expert en finances climatiques.
Rappelons que l’une des missions de la Coordination nationale du Fonds vert climat est d’aider le pays décrocher le plus de financements possibles au Fonds Vert Climat. Après la ville de Kinshasa, le cap est jeté sur toute l’étendue du territoire nationale.
Thierry-Paul KALONJI