Malgré l’incertitude qu’entrevoient certains experts sur l’atteinte des objectifs de cette COP 23, l’accord de Paris sur le climat quant à lui devra bientôt élargir sa liste des signataires , avec la signature prochaine de la Syrie. Une décision qui isole davantage les Etats-Unis, qui ont décidé de se retirer de cet accord. Bien qu’elle n’ait pas encore déposé les documents nécessaires à son adhésion à l’accord, la Syrie a annoncé, ce mardi 7 novembre, à la COP23, son intention de rejoindre l’accord de Paris sur le climat.
La délégation de Damas a déclaré que la Syrie, ravagée depuis six ans par la guerre, allait signer le pacte de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la 21e Conférence des parties sur le climat (COP21). Rappelons que la Syrie et le Nicaragua n’avaient pas signé cet accord conclu par 195 nations en 2015. Le Nicaragua, qui dénonçait alors un texte trop timide avait finalement rejoint l’accord le mois dernier. « Sur ce sujet du climat, personne ne veut être en compagnie de Donald Trump, qui se retrouve dans un splendide isolement », a souligné Alden Meyer, expert du think tank américain Union of concerned scientists. « Quand, même la Syrie, avec tous ses problèmes, peut saisir l’importance d’un accord climatique mondial, cela montre combien le Parti républicain aux Etats-Unis est idéologiquement marié avec le déni climatique » , a réagi Mohamed Adow, de l’ONG Christian aid.
Thierry-Paul KALONJI