La ville de Bonn en Allemagne est sous les projecteurs du monde entier depuis ce matin. Sous l’égide de l’ONU, elle abritera du 6 au 17 novembre, la 23 ème Conférence des parties sur le climat, présidée par les îles Fidji.
« Notre demande collective au monde est qu’il maintienne le cap fixé contre le réchauffement planétaire avec l’accord de Paris en 2015 », a lancé le président de la COP23, lors de l’ouverture de cette conférence qui.
C’est avec des appels vibrants que se sont ouverts les travaux de la COP 23. D’entrer de jeux, c’est le président de la COP 22, le marocain Salaheddine Mezouar, qui a donné le ton, en passant le flambeau à son successeur Fidjien Frank Bainimarama. Dans son allocution, le marocain a déclaré que chacun a un mandat, c’est naturel, mais nous devons privilégier une chose, penser que “nous sommes dans une logique gagnant-gagnant, il n’y a pas de démonstration de force à faire“.
Conscient du poids que porte actuellement son pays en ce qui concerne l’avenir de la planète, étant donné que c’est pour la première fois qu’un petit pays insulaire préside cette rencontre, le président de la COP 23, a appelé à agir plus fortement contre le réchauffement climatique.
« Le besoin d’agir urgemment est évident. Notre monde souffre d’évènements extrêmes provoqués par les changements climatiques. Notre responsabilité en tant que dirigeants est de répondre à cette souffrance, nous ne devons pas décevoir nos peuples. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour faire marcher l’accord de Paris », a-t-il insisté, en appelant les signataires de l’accord de Paris à respecter leurs engagements. Frank Bainimarama a rappelé que c’est le moment de vérité, avant d’ajouter que nous sommes tous dans le même canoë.
Pour rappel, une des tâches de cette COP23 présidée par les îles Fidji est celle de préparer le dialogue de facilitation, qui portera sur la révision des contributions nationales à la hausse afin d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris.
Thierry-Paul KALONJI